Les 10 meilleures façons de foirer son oral

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Publié le 15/05/2015 par TRD_import_SarahHamdi ,
Balbutiements, sueurs froides, voix qui tremble… Prendre la parole devant un jury, un public ou même votre classe vous paralyse ? Trendy vous aide à débusquer les pièges pour vous éviter d’y tomber. Vous voilà prévenu(e) !

Prendre la parole en public rime pour vous avec cauchemar ? Et bien sachez que l’art oratoire n’est pas acquis, il se travaille. Pour une prestation parfaite, quelques erreurs sont à éviter et des techniques simples vous permettront de chasser votre stress. Pour Isabelle Calkins, formatrice et coach en prise de parole, « la règle d’or est évidemment le travail et la révision. Pour le reste, s’exprimer en public est à la portée de tous ». Voici ses conseils pour ne plus en douter.

Don’t #1 : trop lire ses notes

Si vous comptiez préparer votre texte au mot près, oubliez tout de suite… L’exercice doit rester oral et (dans la mesure du possible) naturel. Pour être percutant, « il faut écrire un plan, des mots-clés et des arguments. Le but est de s’en servir pour défendre son point de vue », explique Isabelle Calkins. Cette technique oblige l’étudiant à improviser et à parler de façon vivante.

LA BONNE TECHNIQUE : prenez le temps de peaufiner l’introduction et la conclusion. « La première crée le lien avec le jury, la seconde clôture le discours et laisse une idée de vous. Elles doivent être solides et bien formulées », souligne la professionnelle.

Don’t #2 : manquer de rythme

Si votre ton est monotone, les examinateurs préfèreront regarder leurs smartphones plutôt que de vous écouter. Faites des phrases courtes et simples. Et augmentez le volume ! « Pour les timides, la voix reste bloquée à l’intérieur. Cela demande un effort supplémentaire au jury, qui doit tendre l’oreille pour vous entendre. »

LA BONNE TECHNIQUE : respirez par le ventre pour que la voix porte mieux. Votre articulation est essentielle puisqu’elle facilite la compréhension du discours par l’interlocuteur.

Don’t #3 : ne pas répéter avant

Si vous ne répétez pas votre oral, vous courez de gros risques. Plus vous allez rabâcher, plus vous aurez l’air naturel le jour J. Pour cela, mettez-vous dans les conditions du direct. « Répétez avec des camarades et sollicitez leur avis. Ils pourront déceler ce qui ne fonctionne pas dans votre présentation », conseille Isabelle.

LA BONNE TECHNIQUE : vous pouvez aussi vous filmer avec votre téléphone. Vous détecterez plus facilement d’éventuels tics de langage et gestes parasites.

Don’t #4 : se laisser submerger par le stress

L’inconnu fait peur ! Il existe pourtant une technique pour se débarrasser de ses angoisses avant l’oral : la visualisation. « Avant une prise de parole en public, les gens essayent d’y penser le moins possible. C’est une façon de fuir la situation », déplore le coach. Or rien de mieux que d’anticiper mentalement l’épreuve pour s’y préparer.

LA BONNE TECHNIQUE : « Quinze jours avant l’examen, on se pose et on s’imagine de façon objective la scène. Il faut être acteur et se plonger dans la situation. On visualise la salle, les examinateurs, la préparation… L’esprit va ensuite reconnaître la situation le jour de l’oral et sera beaucoup moins stressé », explique-t-elle.

Don’t #5 : oublier de respirer

Ne faites pas l’impasse sur la respiration. Vous êtes dans la salle, c’est à vous. Juste avant, respirez par le ventre, sinon vous serez en apnée au moment de parler. D’après Isabelle Calkins, « c’est une technique qu’utilisent tous les comédiens et les conférenciers ».

LA BONNE TECHNIQUE : il faut se focaliser sur sa respiration. Le corps se détend et cela permet à l’esprit de ne pas se disperser.

Don’t #6 : adopter la mauvaise posture

Évitez de croiser les bras, cela montre que vous êtes sur la défensive. Optez plutôt pour une position droite et décontractée. « La posture de l’étudiant est très importante. Et gare aux gestes parasites : tripoter ses cheveux, jouer avec son stylo… Tout cela attire l’attention de l’examinateur. Il est troublé, donc il n’écoute plus », met en garde le coach.

LA BONNE TECHNIQUE : si vous ne savez pas quoi faire de vos bras, placez-les devant vous. Bougez vos mains, cela dynamise le discours et génère de l’énergie.

Don’t #7 : se laisser impressionner par le jury

Il faut changer le regard que vous avez sur les examinateurs.  » Parfois, les étudiants se font des films sur l’épreuve. Il faut démystifier le jury. Arrêtez la pression, ce sont des gens comme vous ! »

LA BONNE TECHNIQUE : po-si-ti-vez ! Vous vous êtes préparé(e) avant, dites-vous qu’il n’y aucune raison que cela se passe mal.

Don’t #8 : se montrer trop familier

Être trop détendu(e) pendant un oral n’est pas non plus une option. Évitez d’adopter un langage trop familier, et pire, ne tutoyez jamais un membre du jury. Faites attention aux mots et aux expressions employés pour ne pas braquer vos interlocuteurs.

LA BONNE TECHNIQUE : restez le(la) plus naturel(le) possible, mais jamais dans l’excès. Lors de vos répétitions, prêtez attention aux mots que vous utilisez, et changez-les si besoin pour d’autres plus soutenus. *

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Don’t #9 : être mal à l’aise dans ses vêtements

Une des règles de la prise de parole en public : rester soi-même. Ne testez pas un nouveau look ce jour-là. Choisissez des vêtements dans lesquels vous vous sentez bien. Pour les cheveux, optez pour une coiffure qui ne gênera pas votre visage.

LA BONNE TECHNIQUE : restez sobre, élégant(e), ne portez pas de vêtements trop serrés pour être à l’aise. Attention aux talons : « Si vous n’avez pas l’habitude de marcher avec, il serait fou d’en porter ce jour-là », avertit le coach.

Don’t #10 : ne pas être assez présent

« En communication, ce que nous sommes est plus important que ce que nous disons », insiste Isabelle Calkins. Il faut être enthousiaste et vivant(e). L’énergie et la présence captent et intéressent.

LA BONNE TECHNIQUE : souriez ! Rien de mieux pour mettre en confiance le jury et détendre l’atmosphère.