Micro-trottoir : vos pires et meilleurs moments de WEI

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Publié le 04/11/2015 par TRD_import_SamanthaCorti ,
Tres attendu par les etudiants, le week-end d'integration peut etre vecu de differentes façons. Difficile de predire ce qu'il s'y deroulera, mais une chose est sure : on s'en souviendra ! Trendy est alle demander a quelques etudiants leurs souvenirs de WEI.

Ça se passe comment les WEI en école de commerce ?

Karim, étudiant en journalisme , a accompagné son ami, en école de commerce, à son week-end d’intégration. Partis pour quelques jours au ski, plus motivés que jamais à s’intégrer, les deux amis se retrouvent dans une première soirée : « Il y avait une fille avec qui j’avais commencé à discuter, on échange quelques bisous, nous raconte Karim. Pendant la soirée, je lui propose de me suivre à l’extérieur pour qu’on soit plus tranquilles. Avant d’atteindre la sortie, une fille du groupe lance à ma nouvelle chérie ‘ne le suis pas, il veut juste te choper’. Du coup, la situation s’envenime et se termine en bagarre dans la neige avec trois mecs qui ont voulu se la jouer ‘justiciers’. Les choses finissent par se calmer, heureusement. Mais le lendemain, je sens des regards sur moi, et mon pote me fait un peu la tête. Le soir venu, on me propose quand même d’aller en soirée. Je croise la fille avec qui je m’étais disputé la veille et finis par l’embrasser. Quand je raconte ça à mon pote, je vois qu’il réagit bizarrement. J’ai appris plus tard qu’il avait un faible pour elle. Je suis rentré tout seul à l’avant du bus, avec mon ami qui ne m’adressait plus la parole. »

Pierre, en école de commerce, a été gâté. « Je connaissais déjà un peu ma classe donc c’était cool de partir tous ensemble. Quand on est arrivés sur les lieux on a halluciné. Le complexe était génial, propre et il y avait une super piscine. Les activités étaient vraiment bien organisées. La première soirée ressemblait un peu aux soirées de « projet X », je l’avoue. On a eu le droit à tout l’attirail : les mascottes, les gobelets rouges, les cocktails à n’en plus finir… la soirée devait même être filmée un peu comme dans le film. Je dis bien « devait ». Il s’avère que j’ai commencé à draguer la photographe et on a fini par passer la soirée loin du groupe. Résultat : pas de vidéos, pas de photos et ma cote auprès des filles avait incroyablement baissé… »

Bons ou mauvais souvenirs pour les étudiants en droit ?

Pour Mathilde, étudiante en droit, les WEI se sont toujours bien déroulés. La première fois qu’elle en a fait un, c’est à son arrivée à la fac. Elle s’est retrouvée avec un groupe du lycée, donc elle ne partait pas à l’inconnu. « C’était une bonne ambiance, raconte-t-elle. Personne n’était forcé de participer aux olympiades, c’était uniquement sur la base du volontariat pour les jeux. Le cliché comme quoi les WEI sont le royaume du sexe et des comas éthyliques, c’est carrément exagéré : il y en a qui font toutes sortes d’expériences là-bas certes, mais rien n’est jamais imposé. »

Mise en confiance, Mathilde a fini par rejoindre son BDE après le WEI. « Je sais que certaines filles ont tout de même regretté de s’être ‘lâchées’… Parce que même si on insiste sur le fait que ce qu’il se passe au WEI reste au WEI, les histoires circulent quand même dans la fac. »

Romain, lui aussi en droit, a beaucoup moins apprécié l’expérience… Avec quatre copains, il part au camping pour le week-end d’inté organisé par sa fac. « C’était début octobre, il pleuvait et il faisait froid, raconte-t-il. Arrivé sur les lieux, déception ultime : il n’y avait aucune organisation. Les bungalows étaient gelés et sans chauffage, pas même de bouteilles d’eau pour se désaltérer ». Pas de chance pour cette fois.

Et pour les kinés ?

Elsa, étudiante en kinésithérapie, nous livre, quant à elle, son meilleur et son pire souvenir de son week-end d’intégration. « Je peux dire que mon meilleur souvenir, c’est clairement dans le car au retour, quand je me suis couchée pendant plus d’une heure sur mes deux copines. On chantait toutes les chansons que j’avais sur mon téléphone alors que 90 % des gens dormaient. C’était drôle ! »

Et son pire souvenir ? « J’ai voulu courir et sauter sur un ami devant moi, mais ce n’était pas une très bonne idée de courir sur une terrasse en bois humide… Je me suis étalée sur la grande table de pique-nique, j’ai eu mal aux côtes toute la semaine. »