Galères dans mon premier appart : là, j’aurais dû écouter les parents…

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Publié le 10/08/2016 par TRD_import_LaurenMezière ,
Ça nous agace, mais il faut le reconnaître : nos parents sont – souvent – de bon conseil. Notamment lorsqu'on quitte le giron familial pour s'installer dans son premier appartement. La preuve !

Quitter ses parents pour voler de ses propres ailes est grisant, parfois un peu angoissant… Après l’euphorie, cette indépendance nouvelle apporte son lot d’obligations et de responsabilités. Dommage, vous avez fait la sourde oreille au moment où vos darons se lançaient dans leur énième mise en garde. Il faut dire qu’on n’apprend jamais aussi bien qu’en commettant des erreurs, n’est-ce pas ? Top 5 des situations où l’on se dit qu’on aurait dû les écouter.

Les cartons ne se font pas tout seuls, juste en y pensant très très fort

Dans votre chambre d’ado, vous voulez TOUT emporter : vos posters, votre collection de figurines Warhammer, vos séries complètes de mangas… Sauf que, comment dire ? Tout ce joli fatras ne va pas se téléporter tout seul jusqu’à votre nouvel appart (la science a encore des progrès à accomplir). Et le remplissage de cartons est un art subtil pour celui qui n’a jamais eu à se charger de ces basses besognes. L’idée d’emballer vos affaires de toilettes en vrac avec vos livres, par exemple, peut sembler efficace sur le papier. Sauf quand votre flacon d’eau de toilette choisit cet instant précis pour révéler la faiblesse de son système de fermeture…

Les formalités administratives non plus !

Souscrire de nouveaux abonnements à l’électricité, au gaz ou à Internet – et par la même occasion, choisir un fournisseur –, entamer les pourparlers pour faire reconnaître votre statut d’étudiant fauché auprès des organismes concernés, souscrire à une Sécu, faire suivre votre courrier et commencer dès à présent à classer comme il se doit toutes les preuves irréfutables de votre existence et de votre conformité à la loi … Vous vous imaginiez déjà en train d’entonner le chant de la liberté, tout(e) nu(e) dans votre chez-vous-rien-qu’à-vous ? Dans le noir total et sans eau chaude, la fête risque d’être beaucoup moins mémorable.

Méfiez-vous des potes qui s’invitent l’air de rien…

Votre premier appart sera la maison du bonheur, vous l’avez décrété il y a déjà belle lurette. Bel esprit de solidarité que nous ne saurions vous reprocher. Prenez juste deux secondes pour considérer le bazar généré par le charmant petit groupe de squatteurs qui a élu domicile dans votre clic-clac. Et qui n’aura jamais à débourser la part de caution correspondant à leurs nuisances diverses. Oui, eux.

Quand trop de to-do lists… tue la to-do list

Là, pour une fois, vous avez écouté les conseils de vos parents, et pour ne rien oublier dans la liste de vos charges diverses et autres joyeux travaux, vous vous êtes lancé(e) dans une to-do list ultra-planifiée , avec la satisfaction du devoir entamé, sinon accompli.

Sauf qu’avec le temps, c’est une liste de listes que vous devriez commencer à rédiger, tant vous avez enseveli votre bureau de pense-bêtes de toutes sortes : courses, démarches à la fac, recettes astucieuses au four à micro-ondes, planning de révisions, idées de cadeaux de la fête des mères, tâches ménagères… Faire des listes, c’est bien, mais n’oubliez pas que pour pouvoir cocher les entrées, il faut se retrousser les manches ; on parle de planification ici, pas de formule magique.

Faire les yeux doux à un proprio grincheux, ça ne fonctionne pas (toujours)

Idem avec la secrétaire de la fac, votre banquier ou le voisin. Si votre charme irrésistible a pu faire son effet auprès de vos parents (ils étaient de parti pris), dans la vie réelle, tout le monde se fiche de votre moue à la Chat Botté , et il en faudra un peu plus pour réussir à émouvoir M. Coeurdepierre, célibataire sans enfant et heureux de l’être, qui attend le règlement de son loyer depuis le 12 septembre. Oui, nous sommes le 28 novembre, tout va bien.