Charlène : "En alternance, dès le départ, il faut être organisé, sinon on est vite débordé"

J’avais une idée précise de ce que je voulais : un poste de commerciale, dans le marketing, et dans le Sud de la France ! J’ai postulé à cinq offres, passé deux entretiens, sans succès. L’année scolaire avait commencé et il me restait un mois pour trouver un contrat. Par l’école, j’ai bénéficié d’un coaching et d’ateliers (CV, projet professionnel…).

L’offre de La Poste répondait à tous mes critères. J’ai été sélectionnée après un entretien de motivation, puis un exercice de vente, parmi plus de 30 postulants. J’ai été embauchée en tant que responsable du développement de la communication commerciale. Pendant trois ans, je passais trois semaines par mois à rencontrer des chefs d’entreprise pour leur proposer des solutions de marketing direct. J’ai été accompagnée pendant un an, avant de partir seule en clientèle. La dernière semaine, j’étais sur les bancs de l’école.

Le rythme est très dur. On doit faire le programme d’une année en quelques semaines. En entreprise, je devais libérer quatre heures par semaine pour travailler mes cours. Mais je m’y remettais le soir et le week-end, sinon mes résultats ne suivaient pas. S’il faut garder de l’énergie pour le terrain, il ne faut pas oublier que c’est l’école qui délivre le diplôme. Alors, dès le départ, il faut être organisé et rigoureux, sinon on est vite débordé. Diplômée en octobre dernier, j’ai décroché un CDI en communication quelques semaines plus tard. Pendant ma formation, j’avais compris l’importance de cultiver ses réseaux. L’apprentissage est vraiment un accélérateur de carrière.