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La région Auvergne-Rhône-Alpes mise sur l’excellence à la française

Le secteur de la bijouterie-joaillerie est un domaine où il faut savoir être très rigoureux.
Le secteur de la bijouterie-joaillerie est un domaine où il faut savoir être très rigoureux. © Mihai Blanaru / Adobe Stock
Par Dimitri Schlichter, mis à jour le 08 février 2022
4 min

Parmi les joyaux du savoir-faire français, la bijouterie-joaillerie et l’horlogerie sont des secteurs historiques qui retrouvent leur éclat depuis quelques années. Autre grand secteur qui fait la spécificité de l'hexagone : le nucléaire, en recherche constante de personnel qualifié. Deux secteurs accessibles en alternance dans les académies de Lyon, Grenoble et Besançon.

Après la troisième

Horlorgerie
Secteur historique des territoires proches de la Suisse, l’horlogerie a encore de beaux jours devant elle. Vous pouvez donc vous orienter vers le CAP Horlogerie, proposé en apprentissage au lycée Edgar Faure de Morteau (25) et au CFA SEPR de Lyon (69). Les apprentis seront notamment formés au mécanisme, à la réparation, au nettoyage et au contrôle de l’état des pièces. À noter que sous certaines conditions, il est possible de poursuivre ses études en Brevet des métiers d’art (formation en deux ans) Horlogerie, proposé également en apprentissage à Morteau (25).

Après le CAP

Bijoutier-joaillier
À la suite d’un CAP Arts et techniques de la bijouterie-joaillerie, vous pouvez poursuivre vos études en brevet des métiers d’art Bijou. Deux options disponibles en apprentissage : bijouterie-joaillerie au CFA de la SEPR de Lyon et au lycée Amblard de Valence (26) et polissage-finition au lycée professionnel les Huisselets à Montbéliard (25). Le BMA se déroule en deux ans. Objectif : former des bijoutiers et joailliers capables d’exécuter en totalité un bijou, de transformer, réparer ou restaurer les pièces qui leurs sont confiées. Le diplôme a pour volonté une insertion professionnelle rapide, mais il est possible de poursuivre ses études en diplôme des métiers d’art (DMA) ou en diplôme national des métiers d’art et du design (DNMADE).

Après le bac

• Spécialiste en mesures physiques
Le BTS Métiers de la mesure (ex-TPIL : Techniques physiques pour l’industrie et le laboratoire) forme des techniciens spécialisés en mesures électriques, de pression, de débit, de température… Les diplômés peuvent travailler en laboratoire de recherche, en bureaux d’études, au sein des services qualité et dans des secteurs d’activité variés tels que l’automobile, l’aéronautique, la chimie… Le BTS, se prépare en deux ans (avec un rythme 15 jours à l’école / 15 jours en entre - prise), est proposé en apprentissage au lycée Les Catalins de Montélimar (26).

Après un bac+2

Ingénieur dans le BTP
L’École nationale d’ingénieurs de Saint-Étienne (42) propose un cycle d’ingénieur en apprentis - sage (trois ans de formation) spécialité Génie civil parcours BTP (GC BTP). À la clé un diplôme d’ingénieur (niveau bac+5) avec comme des débouchés professionnels dans la conduite de travaux et les bureaux d’études. Le rythme d’alternance est progressif, avec un temps en entreprise qui augmente au fil des années. Pour y accéder, il faut être âgé de moins de 30 ans, titulaire d’un diplôme de niveau bac+2 ou bac+3 dans une filière similaire, ou issu d’une CPGE scientifique. Admission sur dossier puis entretien.

Après un bac+4

• Le secteur du nucléaire
Le Département sciences Drôme Ardèche (DSDA), situé à Valence (26), et l’École universitaire de physique et d’ingénierie d’Aubière (63) proposent son Master 2 Ingénierie nucléaire en alternance (apprentissage ou professionnalisation). Trois parcours sont possibles : gestion scientifique et technologique des déchets radioactifs ; Assainissement et démantèlement des installations nucléaires ; Sûreté nucléaire. Le rythme alterne entre deux semaines en université et trois semaines en entreprise. À la clé, des postes de cadres au sein des principaux donneurs d’ordres (AREVA, EDF, CEA) ou de leurs sous-traitants, ainsi que dans des organismes de contrôle du nucléaire civil (ANDRA, IRSN).
Au 22 janvier 2021, on recense 59.749 apprentis en Auvergne-Rhône-Alpes (+12%) et 18.928 en BourgogneFranche-Comté (-5%).

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