Coaching

Bac 2019 : comment rattraper une année en quelques semaines ?

Révisions après les cours
Un bon coup de collier au dernier moment, ça peut aussi être payant. © Fotolia
Par Sarah Hamdi, mis à jour le 29 juillet 2019
1 min

Plus que quelques semaines avant les épreuves du baccalauréat. Si vous vous sentez en retard dans vos révisions, surtout pas de panique ! Il n'est jamais trop tard pour s'y mettre, même si le travail régulier vous a fait défaut cette année. Pour vous aider, quelques anciens lycéens vous livrent leurs astuces de révisions de dernière minute.

Coup de chance, bachotage de dernière minute, sujets "faciles"… Chaque année, certains lycéens obtiennent leur bac in extremis. Si les conseils de ces quelques lycéens ne remplaceront pas un travail régulier à faire au cours de l'année, ils leur ont tout de même permis de décrocher leur bac quand l'espoir semblait perdu.

Mettre un "coup de boost"

"Durant l’année, j’avais des résultats moyens : j’étais dans le ventre mou de la classe. Et je n’étais pas bon en langues," témoigne Adrien. Pas de quoi l’inquiéter pour autant. L’ex-élève du lycée Passy-Buzenval de Rueil-Malmaison (92) se rassurait avec les 95 % de réussite au bac de son établissement.

Quelques semaines avant les épreuves, il a mis un coup de boost, "sans trop y croire", précise le jeune homme. Adrien a finalement eu son bac scientifique avec 10.00 de moyenne tout rond. Son erreur ? Avoir sous-estimé la difficulté de l’examen. "Je ne m’attendais pas à des sujets si difficiles", témoigne-t-il.

C’est le coefficient élevé (9) de la spécialité maths qui l’a sauvé : "J’ai obtenu 14 en mathématiques." De quoi compenser son 6 en SVT (sciences de la vie et de la Terre) !

Miser sur les matières à gros coefficient

Julie, qui a décroché son bac littéraire en 2013 au lycée Jacques-Amyot de Melun (77), s’est mise à paniquer progressivement à partir de février-mars. "J’essayais de travailler davantage, sans avoir l’impression d’être très efficace”, se souvient la jeune fille. Son pari alors : miser sur les matières qu’elle comprenait le mieux et à gros coefficient. "En histoire-géographie, en langues et en physique, j’avais des bons résultats pendant l’année. J’ai donc travaillé ces matières en priorité, ce qui m’a permis de faire le plein de points le jour du bac !" La jeune fille a dû se débrouiller seule durant son bachotage express : "Je n’osais plus demander de l’aide à mes professeurs. Ils me répétaient qu’ils ne pensaient pas que je l’aurais", justifie-t-elle. Des efforts pourtant récompensés d’un 11.6/20 de moyenne.

Le prof particulier

Anaïs se souvient de sa réaction le jour des résultats : "J'avais réussi, j'étais vraiment fière de moi. C'était un mélange de soulagement et de fierté." Pourtant, ce n'était pas gagné. En terminale S spécialité SVT au lycée Louis Jouvet de Taverny (95), Anaïs craignait d'échouer en raison de ses difficultés dans les matières... scientifiques. "Je savais que mon niveau était plus faible que celui de mes camarades. Et j'avais des lacunes en maths," explique-t-elle. Néanmoins, la lycéenne a obtenu le diplôme avec une moyenne de 10.5.

Ce qui l'a sauvée ? Un prof particulier en maths et en physique-chimie. "Pendant les vacances de Pâques, j'ai fait un entraînement intensif. Nous avons travaillé quatre heures par jour pendant cinq jours. Il m'a énormément soutenu. Sans lui, je ne l'aurai pas eu," affirme la jeune fille.

Pour ceux qui s'y prennent à la dernière minute, Anaïs conseille de refaire un maximum les sujets d'annales. "Cela permet d'apprendre plus facilement et plus rapidement," remarque-t-elle.

L’adrénaline et l’oral

Pour Martin, le stress a été un moteur. “J’avais tellement peur de ne pas avoir mon bac que cela m’a donné l’énergie qui me faisait défaut jusque-là !” explique l’ancien élève de Saint-Vincent-de-Paul, à Versailles (78). Le jeune homme, qui a finalement décroché son bac pro vente avec une moyenne de 14.08/20, explique sa méthode : "J’ai commencé par rassembler toutes les notes de cours de mes camarades pour les relire.  Et la veille de chaque épreuve, je travaillais à fond la matière du lendemain. C’était beaucoup d’adrénaline et de caféine !"

En conclusion, même si vous êtes objectivement mal parti, ne renoncez surtout pas, car rien n’est encore perdu. Ces anciens lycéens sont là pour vous le prouver. Mettez-vous au travail et avec un peu de chance, vous serez interrogé sur vos révisions de la veille.

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