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CIVILISATION : L’ESPAGNE DE LA 2NDE RÉPUBLIQUE

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Par La cellule contenu de l’Etudiant, publié le 10 mars 2009
4 min

Voici quelques repères historiques concernant la Seconde République espagnole. Il peut être important de connaître ce contexte pour les examens.

Espagnol - Bac toutes séries

Civilisation : L’Espagne de la 2nde République

Voici quelques repères historiques concernant la Seconde République espagnole. Il peut être important de connaître ce contexte pour les examens.

1 - La Seconde République (1931-1936)

La période réformiste (1931-1933) :

La proclamation de la Constitution de la 2nde République s’accompagne d’un vent de réformes. La Constitution pose le principe de séparation de l’Eglise et de l’Etat ainsi que le droit de vote des femmes.

Plusieurs réformes sont ensuite approuvées, comme le Statut (Estatuto) Catalan, en 1932, une réforme agraire qui prétend en finir avec le latifundismo (système de vastes propriétés terriennes, exploitées extensivement et à l’origine du chômage (paro) rural), la création d’écoles et la mise en place d’une politique culturelle, et la Réforme de l’armée.

Cependant, le gouvernement réformateur de Manuel Azaña rencontre de nombreuses difficultés sur le plan économique (répercussions de la crise de 1929), et politique, car il est pris en tenailles par le mécontentement des anarchistes sur sa gauche et des catholiques, des propriétaires terriens et de l’Armée sur sa droite.

La domination des droites (1933-1936)

Suite à la suspension des réformes et à l’entrée au gouvernement de trois ministres de droite, a lieu la révolution socialiste et séparatiste de 1934 en Catalogne et en Asturies. Elle est réprimée dans le sang par une intervention de l’armée.

Le triomphe du Front Populaire (1936)

Son triomphe aux élections de 1936 donne lieu à une polarisation politique, avec, d’un côté, le développement de la Falange Española, parti de droite créé par José Antonio Primo de Rivera (fils de), et de l’autre, du Partido Comunista Español (PCE).

Par ailleurs, les violences augmentent, avec l’occupation de terres par les paysans, l’incendie d’églises et de multiples attentats et assassinats. Celui de Javier Calvo Sotelo (leader de droite) le 12 juillet 1936, est le détonateur du soulèvement militaire à l’origine de la guerre civile.

2 - La richesse de l’Art Espagnol dans la première moitié du 20e siècle

En architecture, le modernisme se développe avec splendeur en Catalogne dans les œuvres d’Antonio Gaudí (1852-1926). Il emploie de nouveaux matériaux comme le béton armé (hormigón armado) et le fer, et entreprend une rénovation de l’architecture religieuse (Sagrada Familia) et civile (Parque Güell, Casa Batlló, Casa Milá). Il symbolise également les aspirations nationalistes d’une Catalogne industrielle avant-gardiste et triomphante.

Dans le domaine de la peinture Joaquín Sorolla (1863-1923), peintre originaire de Valence, incarne magistralement l’impressionnisme espagnol.

Mais surtout, les années 30 voient l’arrivée sur la scène artistique de Pablo Picasso (1881-1973) et Juan Gris (1887-1929), inventeurs du cubisme.

La littérature se caractérise par les apports de la Generación del 27, groupe informel de jeunes poètes qui reviennent vers la poésie populaire et donnent à la métaphore un rôle primordial. Ils sont influencés par des écrivains contemporains comme Juan Ramón Jiménez (1881-1958), et Ramón Gómez de la Serna (1891-1963). Federico García Lorca (1898-1936) est la figure la plus emblématique du groupe. Il meurt fusillé par les franquistes en 1936, laissant des œuvres comme Bodas de Sangre (1933) et La Casa de Bernarda Alba (1936).

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