Jusqu'à maintenant, nous avons implicitement admis que la mobilité sociale était une bonne chose. Dans nos sociétés démocratiques, on est effectivement choqué à l'idée que les positions sociales ne soient pas accessibles à tous, et dépendent notamment du milieu social familial - la Révolution Française s'est d'ailleurs faite en grande partie contre ce genre de " privilèges ". Mais si la mobilité sociale est un élément de la démocratisation de nos sociétés, il ne faut pas croire pour autant qu'elle soit suffisante en soit. Elle peut même avoir des effets négatifs.
Voir le document : Deuxième débat : faut-il nécessairement plus de mobilité sociale ?