La Russie, un espace en recomposition

Géographie
Histoire
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Il s’agit d’un sujet difficile car son intitulé couvre tout le chapitre consacré à la Russie par le programme de Terminale en Géographie. D’autre part, la difficulté de rassembler des informations fiables reste une gageure malgré la fin du régime soviétique.

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La Russie, un espace en recomposition


Il s’agit d’un sujet difficile car son intitulé couvre tout le chapitre consacré à la Russie par le programme de Terminale en Géographie. D’autre part, la difficulté de rassembler des informations fiables reste une gageure malgré la fin du régime soviétique. Cette question de la transition d’un modèle social et économique à un autre, du communisme au capitalisme, constitue l’un des aspects centraux d’un tel sujet. Enfin ce sujet, est aux marges de la géopolitique, c’est pourquoi afin de rester dans sa dimension géographique, il faudra toujours se rapporter à la notion de territoire.

Introduction

La chute de l’URSS (décembre 1991) constitue le point de départ incontournable d’un sujet dont la problématique s’organise autour de la notion de recomposition.

I – La nouvelle Russie

Se poser la question (et y répondre) des effets de la chute de l’URSS sur l’organisation du territoire en 2009
1- Mutilations territoriales
Si la Russie reste la première puissance en superficie, elle a perdu depuis 1991 des territoires hautement stratégiques :
- Perte de l’Ukraine, ancien grenier à blé et pôle de l’excellence industrielle soviétique
- Accès à la mer Baltique considérablement réduit
- Perte du contrôle d’une partie des républiques caucasiennes
2- Incertitudes de certaines frontières
- La CEI (Communauté des Etats Indépendants) qui a été une tentative de maintenir sa suprématie sur les autres Républiques soviétiques est sans effets
- La perte de contrôle de certaines régions périphériques a entraîné de forts mouvements migratoires en direction des espaces à dominante russe.
3- Tensions et volonté d’indépendance en périphéries ?
- Les Républiques périphériques se dispensent de la médiation de Moscou dans leurs tractations commerciales
- La Tchétchénie accumule déjà 2 guerres d’indépendance et est aujourd’hui sous contrôle militaire russe
- Risques de fragmentation dans la Russie intérieure

II – Le poids du passé

1- Russie d’Europe : centre et périphérie
- La région englobant Saint-Pétersbourg et Moscou reste le cœur industriel du pays : 80% du potentiel économique s’y trouve concentré
- Les 2/3 restant : la diagonale du vide mais un espace très riche : 2/3 des richesses naturelles russes, sur des territoires hostiles
2- La Russie sibérienne : hétérogénéités des aménagements
- Favoriser les régions riches en hydrocarbures et notamment en gaz (33% des réserves mondiales)
- Abandonner les « fronts pionniers » déjà en déshérences…
3- Abandon des infrastructures héritées du passé tsariste et soviétique
- Un réseau ferré (Transsibérien) laissé à l’abandon aggrave l’enclavement des populations d’Asie
- La nature paie un lourd tribut du fait des négligences dans l’entretien des réseaux oléoducs et gazoducs

III – Un espace à reconstruire

1- Crise économique
- La chute de l’URSS est liée à l’incapacité de ses dirigeants de trouver des solutions permettant au pays de sortir de la crise économique. Celle-ci reste aujourd’hui de grande ampleur
- Difficultés du passage d’un type d’économie à un autre (accroissement du chômage et nombreuses faillites conséquence du processus de concentration des grands groupes)
- Elargissement du fossé entre riches (les milliardaires russes détiennent le monopole de l’économie) et pauvres (travaillant dans le secteur public laissé à la dérive)
2- Les déséquilibres régionaux : un espace bipolaire
* Zones à l’écart :
- La Sibérie excentrée et supportant de fortes contraintes climatiques offre cependant les richesses de son sous-sol
- L’Oural et le Kouzbass, cœur de l’industrialisation soviétique, rassemblent les caractéristiques des Pays noirs. L’éloignement rend leur intégration dans le marché mondial improbable
- Déséquilibres accrus par l’abandon des zones déshéritées par les populations russes.
* Un hyper centre : Moscou concentre 80% des investissements réalisés en Russie
* Dynamisme de 2 pôles ouverts sur le monde :
- Saint-Pétersbourg vers l’UE
- Vladivostok sur le Pacifique

Conclusion 

La Russie est un espace en profonde mutation, voire en totale recomposition. Cette évolution semble  rendre inexorables les inégalités de développement qui caractérisent ses territoires.

Marc Sagot
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agathe.rat publié le 26/10/2015

coucou moi je joue a la maitresse je fais cour avec des terminales je suis venu car je cherchais un exercice

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