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LES TERRITOIRES ULTRAMARINS : UNE PROBLÉMATIQUE SPÉCIFIQUE

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Par La cellule contenu de l’Etudiant, publié le 15 février 2017
4 min

Problématique générale : Quelles sont les spécificités des territoires ultramarins et comment les aménager ?

► LES CARACTÉRISTIQUES DES TERRITOIRES ULTRAMARINS

Des DROM et des CO

Les espaces ultramarins sont des territoires français hérités de l’histoire. Situés sur tous les continents et océans, ils ont des statuts variés. Quel que soit leur statut, ces terres permettent à la France de posséder un vaste espace maritime, la seconde ZEE (zone économique exclusive) du monde.

Les DROM (départements et régions d’outre-mer) sont la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte et la Réunion. Ce sont des collectivités territoriales dont le statut est le même que celui des départements et régions de métropole. Les lois et décrets français y sont appliqués.

Les COM (collectivités d’outre-mer) comprennent les territoires suivants : la Polynésie, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis et Futuna. Ce sont des territoires appartenant au territoire national mais disposant d’une autonomie vis-à-vis de la métropole dans certains domaines (fiscal…).

Il existe trois autres territoires ayant des statuts particuliers : Clipperton et les TAAF (Terres australes et antarctiques françaises), inhabités, ainsi que la Nouvelle-Calédonie.

Des caractéristiques naturelles spécifiques

Ces territoires sont majoritairement des îles. Ils sont éloignés de la métropole. Ils ont une biodiversité très riche leur permettant de développer des activités touristiques et de constituer des destinations touristiques prisées surtout par les habitants de la métropole.

Cependant, ces territoires ultramarins sont exposés à différents aléas naturels (cyclones, éruptions volcaniques, séismes) qui peuvent entraîner des catastrophes.

► DES AMÉNAGEMENTS COMPLEXES

Des difficultés de développement

Tout d’abord, le niveau de développement (IDH) des territoires ultramarins est inférieur à celui des autres régions de la métropole. Les activités économiques sont peu diversifiées : elles sont tournées principalement vers les services (fonction publique, tourisme). Ces territoires sont peu industrialisés et leur agriculture est en crise. En effet, cette dernière est tournée vers des cultures spécialisées, comme la banane, mais qui sont fortement concurrencées par les productions africaines ou sud-américaines, moins chères.

De plus, les économies de ces territoires sont mal intégrées à leur environnement régional. L’essentiel de leurs échanges est réalisé avec la métropole. Par exemple, 75 % des bananes produites en Martinique et en Guadeloupe sont écoulées sur les marchés de la métropole. Ils sont donc dépendants économiquement de la métropole. Ils bénéficient également d’aides de l’UE en tant que régions ultrapériphériques (RUP), c’est-à-dire des territoires localisés hors du continent européen et marqués par des difficultés économiques.

Aménager les territoires ultramarins

Pour favoriser leur développement et tenter de répondre à leur problématique, ces territoires mettent en place de grands projets d’aménagement. Les acteurs de l’aménagement prennent en compte leurs particularités pour permettre un développement durable de ces territoires aux contraintes spécifiques.

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