Le brevet 2016, une formalité ? Le point de vue des collégiens
Le brevet ne conditionne pas votre passage en seconde, mais, pour certains, l'enjeu de ce premier examen national n'en est pas moindre. État d'esprit, méthodes de travail, mention visée... de futurs candidats témoignent.
À l'approche des épreuves du DNB (diplôme national du brevet), les collégiens sont-ils stressés ? Bien préparés ? Encore la tête dans les révisions ? Ont-ils une matière "bête noire" ? Plusieurs élèves de troisième livrent leur état d'esprit.
"Ce sont les maths que j'appréhende le plus" (Louison, 14 ans)
Plutôt stressée ou confiante ? Louison, élève à Meudon (92) n'est "pas du tout stressée" à une semaine du brevet. "J'ai l'impression que c'est encore dans longtemps", souligne-t-elle. Si la collégienne est détendue, c'est aussi que "tout le monde dit que c'est facile, que ce n'est pas très utile, à la différence du baccalauréat ou des partiels", explique-t-elle.
Quelle méthode de révisions ? Des fiches, des fiches et encore des fiches ! "Je commence par l'histoire, puis la géographie et l'éducation morale et civique. En français, je vais regarder les œuvres que nous avons étudiées et leurs auteurs, puis revoir des règles de grammaire et d'orthographe. En mathématiques, je vais refaire les exercices de cette année", détaille Louison. Surtout que cette dernière matière lui inspire plus de crainte que les autres. "En histoire-géo, il suffit d'apprendre et en français, on a un texte. En revanche, en maths, j'ai plus peur car je ne sais pas à quoi m'attendre et je ne suis pas très bonne", regrette-t-elle.
La moyenne ou la mention ? "Une amie m'a dit qu'avec ma moyenne je n'aurais pas de problème pour avoir l'examen", se réjouit Louison. Elle espère aussi décrocher une mention, même si ce n'est "pas un objectif en soi".
Sur twitter, les élèves de 3e sont en majorité confiants, même si certains n'ont pas encore ouvert la page révision, selon notre sondage express.
"La liste de tout ce qu'il faut savoir est impressionnante" (Garance, 15 ans)
"Je révise pour me rassurer, c'est important de l'avoir" (Laura, 15 ans)
"Ça ne sert pas à grand chose d'avoir son brevet" (Astrid, 14 ans et demi)
Plutôt stressée ou confiante ? Astrid est "confiante" à l'approche de l'examen. "Le brevet, c'est dans une semaine, j'ai encore le temps de me préparer et ce n'est pas très difficile de l'avoir", explique-t-elle . "En arrivant en troisième, j'étais très stressée à l'idée de passer le brevet à la fin de l'année. Tout le monde me disait que c'était important. Maintenant que je sais qu'il n'est pas obligatoire pour passer en seconde, je suis beaucoup moins stressée. Ca ne sert pas à grand chose de l'avoir, même si c'est bien de le réussir", juge la jeune fille, scolarisée à Paris.
Quelle méthode de révisions ? Astrid a commencé ses révisions en début de semaine et compte "continuer jusqu'à la veille du brevet". "Tout dépend de la vitesse à laquelle j'avance." Elle s'est constitué un programme et fait des fiches par chapitre. Elle se sert également d'Internet pour s'exercer pour l'épreuve de mathématiques, la matière qu'elle redoute le plus.
La moyenne ou la mention ? Astrid qui vise la mention bien "par fierté" n'a pas cherché à calculer sa future note au brevet. "Des amis ont comptabilisé le nombre de points qui leur manquent, mais je ne sais pas comment on fait. On verra bien !" La jeune fille a déjà prévu de quoi fêter la fin des épreuves. "J'ai mes billets pour le festival Solidays", les 24 et 25 juin, se réjouit-elle.