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L’heure de la rentrée a sonné ce lundi pour 12 millions d’élèves

La rentrée 2024 est marquée par plusieurs nouveautés.
La rentrée 2024 est marquée par plusieurs nouveautés. © Fred MARVAUX/REA
Par Marine Ilario, publié le 02 septembre 2024
4 min

Finies les vacances, près de 12 millions d’élèves retrouvent les bancs de l’école à partir de ce lundi 2 septembre 2024. Une rentrée sous les projecteurs, dans l’attente de la nomination d’un nouveau ou d'une nouvelle ministre de l’Éducation nationale.

Les réveils ont été réglés, les affaires mises dans les cartables et les tenues ajustées. Pas de doute, les vacances sont terminées et laissent place au traditionnel premier jour de la rentrée des classes.

À partir de ce lundi 2 septembre, 11,9 millions d’élèves reprennent le chemin de l’école, dans près de 60.000 établissements scolaires. Parmi eux, 6,3 millions d’écoliers, 3,4 millions de collégiens et 2,2 millions de lycéens. Mais ils ne sont pas les seuls à faire leur rentrée. Cette année, un peu plus de 850.000 enseignants rejoignent également les salles de classe.

Une rentrée sous le feu des projecteurs alors que la nomination d’un nouveau ou d'une nouvelle Premier(e) ministre se fait attendre et que de nombreuses mesures issues du plan "Choc des savoirs" initié par Gabriel Attal en 2023 devaient être mises en place cette année.

Les nouveautés au collège et au lycée

Au collège, la rentrée 2024 est marquée par la mise en place des groupes de besoin en 6e et en 5e, en mathématiques et en français. Concrètement, vous suivrez ces cours en groupes en fonction de vos besoins dans ces deux matières.

Une "pause numérique" est aussi expérimentée cette année. Il s’agit de l’interdiction du téléphone portable au collège testée dans 199 établissements (50.000 élèves sont concernés) en vue d’une généralisation en 2025.

Au lycée, la rentrée est marquée par la mise en place des classes prépa-2de destinés aux élèves recalés au brevet. Expérimentées cette année sur la base du volontariat, ces classes (une par département) accueillent environ un millier d’élèves.

En voie professionnelle, c'est la mise en place de la nouvelle classe de terminale qui occupe les esprits. Une terminale en "Y", selon les termes du ministère, qui propose deux parcours différenciés en fin d’année : un parcours "insertion professionnelle" et un parcours "poursuite d’études".

Une rentrée déjà critiquée

Tous ces changements affectent aussi bien les élèves que les enseignants et personnels de l’Éducation nationale. D’ailleurs, alors qu'on attend toujours de savoir qui prendra les rennes du ministère pour cette nouvelle année scolaire, les syndicats enseignants n’ont pas manqué d’exprimer leur désaccord, accusant les réformes de créer du "tri social" ou encore du "séparatisme scolaire".

Au SE-Unsa, Jérôme Fournier, secrétaire national, demande l’abandon du plan "Choc des savoirs" qui, selon lui, "apporte une réponse politique et non éducative aux difficultés de l’École". Au Snes-FSU, l’urgence est à la nomination d’un nouveau ministre "pour porter auprès de ce nouvel interlocuteur nos revendications : abrogation du ‘Choc des savoirs’, de la réforme du brevet, abandon du Pacte et revalorisation des salaires", liste Sophie Vénétitay, sa secrétaire générale.

Concernant la voie professionnelle enfin, le Snuep-FSU exige un redéploiement des moyens avec l’abandon du subventionnement de l’apprentissage pour investir "un milliard d’euros dans l'enseignement professionnel afin de récupérer les heures de cours perdues et augmenter les salaires des personnels", plaide Axel Benoist, co-secrétaire général.

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