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Arts et Métiers ParisTech dans la lignée de l'ENSAM

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Au moment où l’ENSAM prend le nom d’Arts et Métiers ParisTech , Jean-Paul Hautier, son directeur général, réaffirme l’identité de l’école des gadzarts à travers un livre blanc. Un véritable plan stratégique de l’établissement pour les cinq années à venir. « Dans un paysage de l’enseignement supérieur mouvant et à l’occasion de l’entrée dans le PRES ParisTech, il fallait rassurer en interne et affirmer notre valeur ajoutée », insiste l’auteur. Objectif premier : la promotion de la technologie. « Nous formons des ingénieurs technologues pour que l’industrie française reste compétitive, affirme Jean-Paul Hautier . Des experts ! Pas question de glisser comme d’autres vers le management. »

Une affirmation du modèle des Arts et Métiers qui passe à la fois par le renforcement de la formation par la recherche des élèves ingénieurs et par des actions de sensibilisation des lycéens. Outre ce postulat qui rompt avec la voqgue actuelle de l’ingénieur manager, le livre blanc développe des pistes plus classiques : campagne de levée de fonds de l’ordre de 18 millions d’euros, diversification des recrutements, mise en avant du développement durable…

Pour leur mise en œuvre, la loi LRU « tombe à pic ». L’école, sous tutelle de l’Education nationale, se met en ordre de marche pour obtenir les « compétences élargies » d’ici janvier 2010. Son statut dérogatoire ne suffit pas. Elle a besoin de maîtriser budget, ressources humaines et patrimoine pour dégager des marges de manœuvre supplémentaires. Une souplesse jugée « nécessaire » pour que le livre blanc prenne vie.

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