Arts et Métiers ParisTech veut fédérer un réseau d'écoles d'ingénieurs

Delphine Dauvergne Publié le
Arts et Métiers ParisTech veut fédérer un réseau d'écoles d'ingénieurs
Pierre-Yves Brazier et Laurent Carraro © Delphine Dauvergne // © 
Déjà présente sur huit campus, Arts et Métiers ParisTech crée un réseau avec d'autres écoles d'ingénieurs pour couvrir des technologies de niche. Elle vient ainsi d'officialiser par un accord-cadre son partenariat avec l'École de fonderie et de forge.

Après une quinzaine d'années de collaborations ponctuelles avec l'École supérieure de fonderie et de forge, Arts et Métiers ParisTech signe un partenariat avec cette école. L'objectif est de commencer à constituer autour d'Arts et Métiers un réseau d'établissements complémentaires sur leur offre de formations.

"La fonderie et la forge sont un marché de niche où les besoins sont importants, mais notre école manque d'attractivité auprès des jeunes. Ce partenariat nous permettra de rendre plus visible cette industrie pour toucher un plus large public", explique Pierre-Yves Brazier, directeur de l'École supérieure de fonderie et de forge. "S'associer à d'autres écoles permet d'exporter davantage notre savoir-faire à l'international, en complétant notre palette de formations technologiques", souligne Laurent Carraro, directeur d'Arts et Métiers.

Pas de projet de fusion

Des étudiants d'Arts et Métiers viennent déjà régulièrement en année de spécialisation dans l'école de fonderie. Des mutualisations de matériels et d'installations très coûteux vont être aussi mises en place, ainsi que des coopérations sur la formation continue.

Affirmant ne "pas être dans une logique de fusion", Laurent Carraro envisage d'élargir le réseau à "une dizaine d'autres écoles d'ingénieurs". L'ESTP et l'École navale de Brest sont déjà dans ce mouvement grâce à leur rattachement à Arts et Métiers. La prochaine à rejoindre le réseau sera a priori l'École supérieure de soudure et d'application, une autre école de niche.  Et le directeur d'Arts et Métiers d'insister : "Nous ne cherchons pas des alliances pour faire masse, ni pour annexer, mais pour apporter des compétences complémentaires."

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