Samedi 14 novembre 2015, après les attentats qui ont frappé Paris dans la nuit du 13 novembre, universités et grandes écoles se sont emparées des réseaux sociaux. D'abord pour communiquer auprès de leurs étudiants et personnels. Les établissements franciliens ont été fermés pour la journée de samedi, entraînant des annulations de cours et de manifestations. Sur le reste du territoire, universités et écoles étaient ouvertes, sauf exception, comme à Toulon.
L'ESCP Europe, dont le campus de Paris se situe dans la zone touchée par les attaques terroristes, a ainsi tenu à rassurer sa communauté.
Très vite dans la matinée, le hashtag #Universitedebout, lancé par la CPU (Conférence des présidents d'université), est apparu pour exprimer la solidarité de la communauté universitaire, à l'instar des réactions lors des attentats de janvier 2015.
Plus tard dans la journée, un autre mot clé a circulé sur les réseaux sociaux, #educattentats, qui permet aux enseignants d'échanger sur la manière de parler de ces événements tragiques aux élèves et étudiants.
- État d'urgence après les attentats : quelles conséquences pour universités et écoles ?
- "L’université est Charlie". Et après ? (janvier 2015)
- Charlie Hebdo : comment en parler à ses étudiants ? (janvier 2015)
- "L'université est Charlie". Un mois plus tard... (février 2015)
Aller plus loin
- Sur son blog, le sociologue Philippe Liotard signe un billet intitulé "Faire cours l'air de rien le lendemain du 13 novembre 2015" dans lequel il raconte comment il a parlé des événements avec ses étudiants samedi matin.