Aux États-Unis, un robot répond aux questions des étudiants

Jessica Gourdon Publié le
Aux États-Unis, un robot répond aux questions des étudiants
Prénommé Oli, le robot conversationnel créé par la start-up AdmitHub répond aux questions pratiques des étudiants. // ©  Capture d'écran
REPÉRÉ DANS LA PRESSE AMÉRICAINE. En vogue dans l'e-commerce et les médias, les "chatbots", ou robots conversationnels, arrivent dans le secteur de l'éducation. Le magazine "EdSurge" livre l'exemple d'AdmitHub, une start-up bostonienne, qui a levé plus de 2 millions d'euros pour développer le sien.

Comment candidater à un prêt ? Quel jour a lieu la rentrée ? Comment postuler pour un séjour à l'étranger ? À ces questions, Oli a une réponse. Oli, c'est le nom du "chatbot" conçu par la start-up AdmitHub, installée à Boston aux États-Unis. Celle-ci vient de lever 2,2 millions de dollars (près de 2,1 millions d'euros) pour continuer à développer cette application, rapporte "EdSurge".

Ce système de messagerie instantanée est assuré par un robot qui, grâce aux progrès de l'intelligence artificielle, répond immédiatement aux questions qui lui sont posées par les utilisateurs et aux discussions qu'ils engagent par SMS ou sur Facebook Messenger. Ce type de logiciel se développe de plus en plus dans l'e-commerce, les médias et désormais dans l'éducation.

des robots personnalisés

Oli a été programmé pour donner une réponse aux interrogations d'ordre général des lycéens ou des étudiants à propos des inscriptions, du financement des études, de la vie étudiante... Le véritable objectif d'AdmitHub est de fournir à chaque établissement un chatbot spécifique qui puisse communiquer des informations sur la vie de son campus, ses procédures, ses calendriers, etc. Pour programmer et personnaliser l'outil, la start-up propose aux institutions de souscrire un abonnement.

Selon les créateurs d'AdmitHub, les universités auraient à y gagner : Oli permet de mieux renseigner les étudiants, de désengorger certains services d'information, et de fournir aux établissements des données sur les préoccupations de leurs élèves. Lorsque le logiciel ne sait pas répondre, il peut diriger l'utilisateur vers une personne à même de l'aider.

50.000 SMS échangés

Pour l'instant, une poignée d'universités américaines ont souscrit ce service, comme Texas A&M et Georgia State. Les étudiants semblent adhérer : à Georgia State, 3.000 jeunes nouvellement admis ont utilisé le chatbot le premier mois de son lancement, et 50.000 SMS ont été échangés au total.

Lire l'article sur "Edsurge" (en anglais)

Jessica Gourdon | Publié le