Aux States, les séjours à l’étranger font peu la différence

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Aux States, les séjours à l’étranger font peu la différence
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« Lors des entretiens de recrutement, les employeurs américains oublient carrément de questionner les candidats sur les séjours à l’étranger. » À l’occasion de la  Semaine internationale organisée par l’ESC Rouen en mars 2007, Michael Vande Berg, vice-président du Council on International Educational Exchange (CIEE), s’est fait l’écho de cet organisme chargé d’aider les étudiants  américains à faire des stages à l’étranger. Il a présenté une étude sur l’opinion que les recruteurs américains ont des séjours effectués par leurs jeunes compatriotes  dans le cadre de leurs cursus. Un dépaysement studieux  qui semblerait moins valorisé outre-Atlantique que chez nous.

Aux États-Unis, les dirigeants d’entreprise y accordent moins d’intérêt que les professionnels des ressources humaines. Parmi eux, tous manifestent une nette préférence pour les séjours les plus longs (plus de  six mois) et pour les stages en entreprise. « Les recruteurs qui ont eux-mêmes séjourné à l’étranger sont plus sensibles que les autres à ce type d’expérience », souligne Michael Vande Berg. Ils estiment que certaines qualités et compétences importantes peuvent y être  développées (flexibilité, curiosité, absence de préjugés, etc…)... mais pas toutes !

L’honnêteté, l’éthique, la logique, ou des dispositions comme l’aptitude à travailler en équipe et la capacité d’analyse ne seraient pas perfectibles par ce biais. « Les professionnels de l’éducation devraient oeuvrer à convaincre les  employeurs des bienfaits d’une telle expérience », conclut Michael Vande Berg. Si l’Europe peut les inspirer !   

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