Equis, un label indispensable aujourd'hui pour une grande école de commerce française qui veut soutenir la concurrence ? Après l'Essca en juin 2016, c'est au tour de Burgundy School of Business (ex-ESC Dijon) et de l'EM Normandie, deux écoles de milieu de tableau, de décrocher, mardi 13 décembre 2016, le précieux sésame délivré par l'EFMD (European Foundation for Management Development).
UNE BELLE ANNÉE POUR LES ÉCOLES FRANÇAISES
Cela faisait longtemps que les écoles françaises n'avaient pas reçu autant de labellisations de la part de l'EFMD. Le nombre d'universités et écoles de management membres du club des institutions détentrices d'Equis se monte désormais à 19 en France (170 dans le monde).
Le label, décerné par l'organisme d'évaluation européen aux deux établissements pour une durée de trois ans, vient couronner plusieurs années d'un travail d'auto-évaluation, puis d'audit par un groupe de pairs. De la stratégie en passant par les programmes, la pédagogie, la recherche ou les réseaux (entreprises et diplômés en particulier), les établissements ont été passés au crible sous tous les angles.
POUR L'EM NORMANDIE, "UNE ÉTAPE CAPITALE"
"Après Epas [en 2011] et AACSB [en 2014], briguer Equis était une étape capitale pour accroître la notoriété et la visibilité de l'EM Normandie et de ses programmes", se réjouit Jean-Guy Bernard, directeur général de l'école normande en cinq ans.
Cette accréditation devrait, espère-il, "faciliter le recrutement de professeurs internationaux et la signature de nouveaux accords de partenariats avec des établissements accrédités." Sans oublier l'insertion des diplômés.
Également accréditée AACSB en 2014, BSB se voit également dans cette accréditation un "vrai atout à l'international" en termes d'accords. Sur le plan national, elle aimerait en faire un argument concurrentiel sur le marché des classes prépas : "Quand on regarde notre rang dans Sigem 2016, les écoles qui nous entourent détiennent en général AACSB ou Equis, mais pas les deux. Cette double labellisation devrait jouer sur notre attractivité", remarque le directeur général, Stéphan Bourcieu. Réponse l'été prochain.