Chaire e-business : HEC et les stars du web, des intérêts partagés

Daisy Le Corre, avec Jessica Gourdon Publié le
Chaire e-business : HEC et les stars du web, des intérêts partagés
HEC Paris - Groupe // © 

En terme d’image, on fait difficilement mieux. Pour le lancement le 7 février 2011 de sa chaire sur le e-business, HEC s’est entourée d’une belle brochette de stars du web, sponsors de l’opération : Steve Rosenblum (Pixmania), Marc Simoncini (Meetic), Jacques-Antoine Granjon (vente-privee.com), Pierre Kosciusko-Morizet (PriceMinister) et Xavier Niel (Free).

Tous ont répondu à l’appel de l’école pour financer une chaire – comprenez un cycle de cours – qui a pour but de former les futurs managers et entrepreneurs de l’économie numérique. Pour des entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse parfois le milliard d’euros, la contribution de ces cinq cadors reste toutefois prudente. A eux cinq, ils se sont engagés à apporter 270 000 € par an (sur trois ans) à l’école, soit 55 000 € chacun - 50 000 € pour Pierre Kosciusko-Morizet, qui contribue à titre individuel en tant qu’ancien d’HEC.

Trouver leurs futurs collaborateurs

Pour ces entrepreneurs, l’intérêt est clair : se constituer un vivier de futurs cadres, et plus largement, favoriser le développement du e-business. « A l’heure actuelle, j’ai un seul souci : trouver des personnes qui seront capables de porter les projets de développement de l’entreprise », explique Jacques-Antoine Granjon, de vente-privee.com, qui mène parallèlement avec Marc Simoncini et Xavier Niel un projet d’école de l’internet .

Même son de cloche pour Steve Rosenblum, fondateur et PDG de Pixmania, qui mise sur les étudiants « rapides et autonomes » d’HEC pour développer son entreprise. « Ma vraie difficulté, c’est qu’aujourd’hui, seuls 10% de mes recrutements donnent satisfaction sur le court ou le long terme », assène-t-il.

Proposée aux étudiants de dernière année (MBA, grande école ou mastères), cette formation optionnelle sera constituée d’une centaine d’heures de cours et sera dispensée d’avril à juin. Déjà 115 étudiants se sont inscrits – « il y a une vraie attente, on ne pensait pas avoir austant de succès », s’enthousiame Julien Levy, le professeur responsable de la chaire. Au programme : des cours d’économie numérique, stratégies e-business, e-commerce, communication digitale, réseaux sociaux, capital risque et financement de l’innovation. A la recherche des nouvelles stars.

Daisy Le Corre, avec Jessica Gourdon | Publié le