"Dès les années cinquante, des hommes comme le directeur général des enseignements supérieurs Gaston Berger, et le recteur Jean Capelle critiquaient sévèrement un dispositif jugé trop malthusien, trop élitiste socialement et surtout fondé sur une pédagogie trop infantilisante : ils avaient raison." Christian Forestier porte un regard sévère sur le modèle des classes préparatoires, qu'il aborde dans un entretien à l'express.fr.
L'ancien recteur regrette aussi "le refus implicite d'ouvrir le débat sur ce que l'on veut faire du système prépas plus écoles". Et de préciser : "Rassurons les paranos, personne ne songe sérieusement à rayer d'un trait de plume ni les classes préparatoires, ni les écoles, mais il est par contre urgent de faire évoluer le dispositif et notamment de poursuivre le rapprochement commencé entre le monde de la recherche universitaire et celui des écoles".