C’est la stabilité qui domine, dans le "classement académique des universités mondiales" (ARWU), paru le 15 août 2015. Réalisé chaque année par un centre de recherche de l’université de Jiao Tong de Shanghai, il distingue 500 établissements, dont 22 universités françaises pour cette 13e édition. Soit une de plus qu’en 2014, avec l’entrée de l'école d'économie de Toulouse (université Toulouse 1). La France demeure ainsi au 5e rang mondial, d’après le nombre d’établissements répertoriés.
Les universités américaines sont toujours les reines du classement, avec Harvard en tête pour la 13e année consécutive. Viennent ensuite Stanford, le MIT et Berkeley (university of California). La première britannique, Cambridge, arrive à la 5e place, suivie par Princeton, Caltech, Columbia, university of Chicago et enfin Oxford, à la 10e place.
Au niveau européen, c’est l'ETH Zurich qui s’impose, à la 20e place, puis l'université de Copenhague (35e). Quatre établissements français se maintiennent dans le top 100 : l’UPMC (université Pierre-et-Marie-Curie), à la 36e place (-1 par rapport à 2014), l’université Paris Sud, 41e (=), l’Ecole normale supérieure (Paris), 72e (=) et l’université de Strasbourg 87e (+8).
Un classement qui ne doit pas faire office de "boussole unique"
Le secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche a salué par communiqué des "résultats positifs", dans un classement à la méthodologie pourtant "peu adaptée au modèle scientifique et universitaire français". Thierry Mandon a ainsi relevé que la création des regroupements universitaires, plus précisément des Comue (Communauté d’universités et établissements), n’était pas prise en compte, alors que ce mouvement de concentration vise justement à asseoir une meilleure visibilité au niveau international.
"Ce classement de Shanghai n’est qu’un indicateur parmi d’autres, et même un classement parmi d’autres", a-t-il insisté, soulignant l’absence de reconnaissance de la mission pédagogique des universités et des écoles, dans ce palmarès centré sur la recherche. Et d'ajouter que cet indicateur "ne peut constituer la boussole unique de la modernisation de notre système d'enseignement supérieur et de recherche".
- université Pierre-et-Marie-Curie (36e)
- université Paris Sud (41e, ex-aequo avec l'université de Manchester)
- ENS-Paris (72e)
- université de Strasbourg (87e)
- université d’Aix-Marseille (dans les rangs 101-150)
- université Paris Diderot-Paris 7 (101-150)
- université Joseph Fourier -Grenoble (151-200)
- université Paris 5 Descartes (151-200)
- université Lyon 1 Claude Bernard (201-300)
- ENS de Lyon (201-300)
- université Toulouse 3 Paul Sabatier (201-300)
- Toulouse school of Economics (université Toulouse 1) (201-300)
- université de Bordeaux (201-300)
- université de Lorraine (201-300)
- université de Montpellier (201-300)
- Polytechnique (301-400)
- ESPCI ParisTech (301-400)
- université Paris-Dauphine (301-400)
- Mines Paristech (401-500)
- université d'Auvergne (401-500)
- université Nice Sophia Antipolis (401-500)
- université Rennes 1 (401-500)
- Les établissements français au classement de Shanghai
- Le classement de Shanghai 2015 (ARWU) dans son intégralité
- Le classement de Shanghai 2015 par domaine et par discipline
- Notre dossier : Classements des universités : la France face au rouleau compresseur
- Les étudiants boudent les classements internationaux
- Le classement de Shanghai éjecte l’EPFL du top 100 et maintient l’EPFZ dans le top 20 (Le Temps)