Classement de Shanghaï : les universités françaises à la traine

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Les universités françaises n'occupent toujours pas une place de choix dans le cru 2008 du célèbre classement de Shanghaï , paru le 5 août 2008. Sans surprise, seuls trois établissements hexagonaux figurent dans les 100 premiers mondiaux.

Avec 23 universités classées (contre 22 en 2007), la France perd sa 6ème place et devient 7ème du palmarès (sur 37 pays) en 2008. Paris 6 (Pierre et Marie Curie) reste la première université française classée, mais perd trois places en prenant le 42ème rang. Paris 11 et l’ENS Paris améliorent leur position, en passsant respectivement au 49ème (+3) et 73ème rang (+10).  

USA et Angleterre trustent toujours les premières places

Avec 159 établissements classés, les Etats-Unis se placent au-dessus de la mêlée. Dans les 20 premiers établissements du classement, 17 sont américains, Harvard en tête suivi de Stanford (2ème place) et Berkeley (3ème place). Les Britanniques mènent le jeu au niveau européen, avec Cambridge premier (4ème rang dans le classement général) et Oxford deuxième (10ème rang général).  

Que faire pour remonter la pente ?

Valérie Pécresse préconise la création d’un classement propre aux universités européennes, dans le cadre de la présidence française de l’Union, pour « montrer la qualité de la formation » des établissements européens. Commentant le palmarès chinois, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a cherché à défendre les  universités françaises en soulignant les « particularités » du système national, où les universités ne sont pas les « principaux opérateurs de recherches ». Les efforts dans la rationalisation des signatures d'articles ne semblent pas avoir encore porté leurs fruits.

Shanghaï : la part belle à la recherche

Réalisé par l’université de Jiao Tong pour la sixième année consécutive, ce palmarès évalue les performances des établissements d’enseignement supérieur mondiaux, avec des critères fondés essentiellement sur la recherche. Il s’agit des prix Nobel et de leur équivalent pour les mathématiques (les médailles Fields), du nombre de chercheurs le plus cités dans leur discipline, du nombre d’articles parus dans les revues Science et Nature, ainsi que ceux répertoriés dans deux bases de données d'articles scientifiques (sciences dures/sciences humaines).

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