La tentative avait avortée il y a six ans… Aujourd’hui, c’est chose faite : quatre écoles d’ingénieurs privées post-bac (l’ECE, l’EIGSI, l’EPF et l’ESTACA) annoncent la naissance d’un concours commun baptisé Avenir . Un nom qui affiche les ambitions de ces établissements : clarifier progressivement les procédures d’admission dans les écoles d’ingénieurs privées post-bac, aujourd’hui coincées entre deux portails d’inscription, celui de l’Education nationale (www.admissionpostbac.fr ) et, celui qui fédère une petite quarantaine d’écoles d’ingénieurs -un peu moins désormais puisque ces quatre établissements le quittent- (www.grandesécoles-postbac.fr ).
Petit concours deviendra grand ?
Avenir a donc un avenir… qui consisterait à fédérer d’autres écoles d’ingénieurs et à simplifier le parcours des élèves de Terminale S qui multiplient aujourd’hui, frais de dossiers, déplacements et épreuves de sélection. Le concours Avenir pourrait aussi s’élargir à d’autres admissions comme celles des bacheliers STI ou des étudiants issus de l’université ou d’une première année de prépa. Enfin, Avenir ne cache pas ses ambitions internationales avec l’ouverture de deux centres d’épreuves à l’étranger, l’un en Europe de l’Est et l’autre, au Maghreb.
800 places à pourvoir
Une date symbolique, et désormais définitive, a été arrêtée pour ce concours : le 8 mai. Une sélection sur dossier permettra de dispenser des épreuves les meilleurs élèves. Celles-ci sont au nombre de quatre, toutes sous la forme d’un QCM : en mathématiques, physique, anglais et culture générale. Pour la première édition, les organisateurs espèrent attirer quelque 3 000 candidats pour 800 places à pourvoir.
