Hobsons renforce ses compétences en "analyse prédictive"
Hobsons, acteur majeur des technologies de l'éducation aux États-Unis, vient de racheter PAR Network. Une fondation spécialisée dans l'analyse de données des universités, et la mise en place de modèles prédictifs des comportements des étudiants.
PAR, qui travaille avec une vingtaine d'universités, aide celles-ci à utiliser leurs données (notes des élèves, temps passé sur le campus, présence aux cours, situation financière etc.), établir des corrélations, faire du benchmarking avec d'autres institutions.
Objectif : améliorer ainsi leur "pilotage par les données", en repérant des modèles de comportements récurrents. Exemples : si un élève abandonne un cours en milieu de semestre, cela augmente fortement la probabilité pour qu'il ne s'inscrive pas l'année suivante ; si un étudiant dépasse un certain seuil d'échecs, la probabilité de décrochage est accrue, etc.
Hobsons avait déjà commencé à s'intéresser à ce sujet via StarFish, un logiciel qu'elle vend aux établissements d'enseignement supérieur, et qui vise à repérer les élèves en difficultés avant le décrochage. PAR viendra renforcer son expertise en la matière.
Le réseau social étudiant Yik-Yak au cœur d'une polémique
Le réseau social Yik-Yak, qui permet de poster des messages anonymes géolocalisés visibles par tout le monde dans un certain périmètre, est devenu, en deux ans, extrêmement populaire sur les campus américains.
Mais les polémiques se succèdent. Des étudiants ont porté plainte pour harcèlement, suite à la publication sur le réseau de commentaires racistes, sexistes ou menaçants, mentionnant parfois directement des noms. Des établissements ont décidé d'interdire l'accès à Yik Yak sur le réseau Internet de leur campus.
Certaines universités sont dans la ligne de mire, comme l'université Mary Washington, en Virginie. Une étudiante de 20 ans de cet établissement, militante dans une organisation féministe, était devenue un bouc émissaire sur ce réseau, devenant la cible de messages anonymes violents. Elle avait à plusieurs reprises demandé à l'université d'agir pour interdire ces messages. Elle a été assassinée quelques semaines plus tard chez elle. Une plainte a été déposée contre l'université.
Formation continue : le succès rapide de Degreed
Lancée en 2012, la start-up Degreed a réussi une percée éclair. Elle vient d'annoncer une deuxième levée de fonds de 21 millions de dollars, seulement dix mois après avoir levé 7 millions de dollars auprès d'investisseurs.
Degreed propose une plateforme permettant à chaque salarié de gérer sa formation et d'évaluer les compétences acquises. Les salariés disposent de leur page personnelle avec leurs formations en ligne, leurs objectifs, et peuvent y intégrer toutes les activités qu'ils effectuent à l'extérieur (Mooc, livre, conférence, certificat...).
Degreed propose aussi aux services RH tout un dispositif de suivi et de mesure des progrès des salariés. La start-up compte parmi ses clients les plus grosses entreprises américaines. Elle est passée, en à peine un an, de 20 à 100 salariés.