Débuts de carrière : les spécialités de diplômes comptent aussi

Publié le


Si le devenir professionnel d’un jeune diplômé est lié au niveau de son diplôme, il dépend aussi beaucoup de sa spécialité de formation. Dans sa dernière enquête datée d’octobre 2010, l'Insee note ainsi que les diplômés de DUT-BTS industriels ont des débuts de carrière plus favorables que les titulaires de masters en lettres et sciences humaines.

En observant quatre indicateurs (le taux de chômage, la proportion d’emplois à temps partiel, la catégorie sociale de l’emploi occupé et le salaire), les diplômes et spécialités sont classés en trois groupes selon qu’ils assurent des débuts de carrières prometteurs, difficiles ou intermédiaires. Parmi les formations qui conduisent souvent à des débuts difficiles figurent les CAP-BEP en textile, en habillement, en cuir et des services, tout comme les baccalauréats professionnels de secrétariat.

« Pour les niveaux de diplôme allant du CAP-BEP aux BTS-DUT, souligne l’Insee, les spécialités des services débouchent souvent sur des segments saturés du marché du travail, alors que les formations en mécanique, électricité ou informatique sont très prisées par les entreprises ». Sans surprise, ce sont les diplômes du supérieur en sciences, production, informatique et santé qui offrent les débuts de carrière les plus prometteurs. Enfin, des CAP-BEP de la production aux masters en lettres, sciences humaines, communication et services aux personnes, de nombreuses formations conduisent pour leur part à des débuts de carrière intermédiaires.

| Publié le