Dernières données de l'Insee sur le lien formation-emploi

Fabienne Guimont Publié le

L’Insee a examiné le lien formation-emploi des jeunes dans les différentes régions françaises à partir des dernières données des recensements (de 2004 à 2007). Premier constat : les jeunes ont des niveaux d’études plus élevés que leurs aînés. Si l’on parle beaucoup des sorties du système scolaire sans qualification, l’Insee rappelle que celles-ci sont deux fois moins importantes chez les 25-34 ans que chez leurs aînés (35-64 ans). D’une manière générale, les chances d’être scolarisé sont plus élevées au sud de la Loire, en Ile-de-France et en Bretagne. 

Les jeunes franciliens sont les plus diplômés

Parmi les 25-34 ans, 43 % des femmes et 35 % des hommes sont diplômés de l’enseignement supérieur. Pour l’enseignement supérieur long, l’Ile-de-France est en tête pour la part de diplômés (33%), devant Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées et Paca. Les Dom, la Champagne-Ardenne, la Basse-Normandie et la Bourgogne sont en queue de peloton. La moyenne nationale est de 20%. Sans surprise, les jeunes trouvent des emplois plus qualifiés dans les régions où les taux de diplômés de l’enseignement supérieur long sont les plus forts.

Le niveau de diplôme plus discriminant pour les femmes

Sur les taux d’activité selon le sexe, les résultats sont plus intéressants. Les hommes ont des chances d’avoir un emploi dès lors qu’ils ont un diplôme et leur taux d’activité varie peu selon la région. Du côté des femmes en revanche, la chance d’avoir un emploi s’élève avec leur niveau de diplôme et leur taux d’activité est très variable d’une région à l’autre.

Le bac, toujours un sésame anti-chômage

Confirmant les études du Céreq, l’Insee rappelle que les études sont toujours une bonne protection contre le chômage. Le taux de chômage est de 19% chez les jeunes sans diplôme contre 7% chez les diplômés du supérieur long. « Cet effet protecteur joue essentiellement à partir du baccalauréat », notent les auteurs de l’étude.

Fabienne Guimont | Publié le