Ecoles d’ingénieurs : la CTI inscrite au registre européen de l’assurance qualité EQAR

Sylvie Lecherbonnier Publié le

La CTI (Commission des titres d’ingénieur ) a appris la bonne nouvelle mi-novembre. Elle est désormais inscrite au registre européen des agences qui garantissent la qualité de l’enseignement supérieur, comme 23 autres instances européennes. Une victoire pour la Commission après avoir bataillé en 2008-2009 pour obtenir le statut de membre à part entière de l’ENQA (European network for quality assurance), l’institution qui gère le registre. La Commission des titres d’ingénieurs est à la fois la première institution française à faire partie du registre et l’une des premières instances thématiques à y figurer. « L’inscription sur EQAR nous donne une légitimité sur le plan nationale et internationale. Elle démontre que nous répondons aux standards européens », se félicite Bernard Remaud, le président de la CTI.

Une légitimité que la CTI souhaite utiliser pour renforcer son évaluation des politiques internationales des écoles. « Nous devons nous doter d’outils de mesures plus précis et ne plus nous contenter de regarder les flux sortants, affirme Bernard Remaud. Les établissements se sont développés à l’international sans toujours définir une stratégie précise. Pourquoi font-ils venir des étudiants étrangers ? Comment sont-ils sélectionnés ? L’école a-t-elle une politique géographique ? Autant de questions auxquelles nous attendrons désormais des réponses lors de nos audits. » Autre chantier : définir les conditions d’attribution d’un bachelor aux élèves ingénieurs en cours de formation pour accroître leur mobilité. Avec l’inscription sur EQAR, les écoles d’ingénieurs pourront également se prévaloir d’une habilitation en adéquation avec les standards européens lors de montage de partenariat avec des universités étrangères. Une pierre de plus pour accroître le développement international des formations françaises d’ingénieurs.

Pour tout savoir sur le registre EQAR et les agences d’accréditation inscrites, consultez le site du registre .

Sylvie Lecherbonnier | Publié le