Les EdTech, vues par les blogueurs EducPros

Céline Authemayou Publié le
Les EdTech, vues par les blogueurs EducPros
Comment développer les EdTech en France ? C'est l'interrogation partagée par les blogueurs d'EducPros. // ©  ImagineK12
Mooc, start-up, filière EdTech... Quotidiennement, les blogueurs d'EducPros réagissent sur ses sujets. Voici quelques extraits de billets, mis en avant à l'occasion de la conférence #EdUp2016, organisée le 15 décembre 2016 par EducPros.

EdTech : pour une filière française d'excellence

par Jean-François Fiorina

"Il est impérieux que l'État crée une filière française des EdTech, une filière qui doit s'insérer DANS le système éducatif actuel. Mais qu'entend-on par EdTech ? Il s'agit de l'utilisation concrète des nouvelles technologies dans l'enseignement, en imaginant non seulement de nouveaux outils, mais également de nouveaux modèles éducatifs. (...)

L'école du futur va nécessiter la création de cet écosystème complet. Si nous n'y prenons pas garde, ce seront d'autres pays, notamment les États-Unis, qui capteront le marché. Les levées de fonds outre-Atlantique sont dix fois plus importantes qu'en Europe !"

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Collaboration entre start-up et ESR : un grand malentendu ?

par Antoine Amiel

Antoine Amiel"L'enseignement supérieur doit accepter de se mouiller, de sortir d'une certaine zone de confort qui freine sa capacité à innover. L'austérité budgétaire et la complexité organisationnelle ne peuvent pas systématiquement servir de prétextes pour justifier l'absence d'innovation.

Les enjeux sociétaux comme l'insertion professionnelle, la gestion de flux d'étudiants en première année, l'orientation, la concurrence internationale, la formation continue méritent qu'on se gratte la tête pour sortir des recettes toutes faites ! La créativité, la gestion de l'incertitude et l'adaptabilité sont des compétences de demain : plutôt que de subir, anticipons."

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Pourquoi l'ESR n'arrive-t-il pas (encore) à travailler avec les start-up ?

par Victor Wacrenier

Victor Wacrenier"Les établissements du supérieur ne sont pas particulièrement friands à l'idée d'héberger (et de payer pour) des projets n'ayant pas encore fait leurs preuves avec d'autres clients. Leur image de marque et l'accès à leurs étudiants sont souvent en jeu. C'est compréhensible, mais l'on tombe dans un schéma où le serpent se mord la queue : comment vendre son produit si personne ne souhaite le tester au préalable ?

Il est impératif pour les établissements de se pourvoir d'un cadre d'expérimentation au sein de leurs établissements afin de pouvoir accueillir des projets externes (start-up), internes (étudiants ou enseignants), et sur des formats simples (pilotes gratuits, planning projet court, population étudiante identifiée). La plupart des start-up naissantes sont prêtes à faire des pilotes gratuitement pour peu qu'on leur en laisse l'opportunité !"

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des mooc encore !

par Yves Epelboin

Yves Epelboin"Les Mooc sont en crise. Ils n'ont pas trouvé leur modèle économique dans l'ouverture au plus grand nombre. (...) Seul EdX, qui est financé par une fondation, et les plates-formes de part le monde, comme FUN en France, Edraak en Jordanie, XuetangX en Chine et bien d'autres, qui suivent le même modèle ou sont aidées par des fonds publics, continuent leur chemin. Le bénéfice n'est pas leur motivation principale.

(...) Les Mooc offrent à ceux, qui n’ont pas eu la chance de poursuivre des études, la possibilité de s’instruire, que ce soit pour améliorer leur compétence professionnelle ou simplement par soif de connaissance. Ils sont une chance formidable ouverte à tous et contribuent à l'une des missions les plus nobles de l'humanité : la poursuite de la connaissance. Ils participent au lien entre les hommes.

Non, l'éducation pour tous n'est pas un business comme les autres. Les Mooc doivent être aidés au même titre que toutes les activités qui contribuent au lien social dans notre société."

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Des élèves coauteurs de leur savoir !

par Jean-Charles Cailliez

Jean-Charles Cailliez"Avec l'explosion du numérique à l'école, les élèves peuvent devenir coauteurs de leur savoir. Il en est de même dans l'enseignement supérieur. Cette approche des temps modernes nécessite néanmoins que les acteurs acceptent de changer de posture, tout au moins de sortir de leur zone de confort, pour s'investir différemment dans le partage des connaissances.

À l'image de ce qui se passe dans les classes inversées ou renversées, le professeur doit aujourd'hui imaginer de nouvelles pédagogies, celles qui incitent ses élèves à apprendre autrement, en les préparant notamment à rechercher par eux-mêmes les connaissances qui leur seront nécessaires au montage de projets ou à la résolution de problèmes. La pratique des pédagogies inversées va en ce sens pour une majorité d'entre eux. Elle permet de passer de la créativité à l'innovation par l'expérimentation."

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Céline Authemayou | Publié le