Les résultats des élections aux conseils centraux (conseils d’administration, scientifique, des études, de la vie universitaire et sénat académique), jeudi 9 février, n’ont visiblement pas découragé les cinq candidats jusqu’à présent officiellement lancés dans la campagne présidentielle de l'université de Lorraine (UL). Luc Johann (ancien président de l’université de Metz et du PRES lorrain), Jean-Louis Morel (professeur en biologie pour l’environnement et ancien VP de l’INPL) et Arnaud Mercier (professeur en sciences de l’information et de la communication à l’université de Metz), respectivement crédités d’un seul siège au CA, poursuivent leurs ambitions. Henry Coudane (doyen de la faculté de médecine de Nancy), seul candidat dont la liste présentée au CA a été invalidée avant le scrutin, se maintient également dans la course.
A moins de deux semaines de l’élection par le CA du premier président de l’UL prévue le 28 février, tout reste à faire pour ces quatre challengers de Pierre Mutzenhardt, cinquième candidat en lice. En tête de la liste « Lorraine, Unis vers 2020 », le professeur en psycho-chimie, ancien vice-président de l’Université Henri Poincaré, est globalement sorti majoritaire sur l’ensemble des conseils. Il a notamment remporté 8 sièges sur les 12 réservés aux collèges enseignants du CA, de quoi lui assurer une confortable avance.
Le statut de grand établissement de l’UL inaugure de nouvelles modalités de scrutin. Le président sera élu à la majorité absolue des membres en « exercice » du CA et non plus seulement « élus ». Les dix personnalités extérieures désignées, dont cinq représentants des collectivités territoriales lorraines (un tiers de la représentation parmi les 30 membres du conseil), prendront ainsi part au vote.
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