Ces résultats sont "stables et dans la moyenne des pays de l’OCDE", a déclaré le ministre de l’Éducation nationale, le 7 décembre 2010 en commentant l'enquête PISA 2009.
Classée 22e (sur 65) en maths et en compréhension de l’écrit et 27e en sciences, la France se retrouve dans un peloton constitué de l’Allemagne, de la Suède, du Danemark, du Royaume-Uni, des États-Unis, de la Norvège, etc. dont le score s’élève de 480 à 510 points.
Un plan Sciences pour janvier 2011
Pour Luc Chatel, le pays rencontre deux faiblesses principales : la "bipolarisation" des résultats (le grand écart entre les élèves en difficulté – 20 % en 2009 – et les excellents élèves) et la forte influence du statut économique et social des parents sur les performances des jeunes.
Le ministre en a donc profité pour rappeler les mesures en cours ou à venir destinées à améliorer la situation : refonte des programmes du primaire, plan illettrisme, aide et accompagnement personnalisés de l’école au lycée, programme CLAIR, autonomie des établissements, etc. Il a notamment annoncé la présentation d’un plan Sciences début janvier 2011 pour "inspirer les élèves" et faire en sorte qu’ils aient "plus de possibilités de s’engager dans ces filières".
Le billet de Claude Lelièvre : "PISA : la France championne des résultats inégalitaires ?"