Examens de septembre : la session de rattrapage en sursis

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Le rapport rendu par Bernard Dizambourg sur « Les modalités de contrôle des connaissances en licence et la lisibilité des intitulés de formation » n'est pas resté lettre morte. Sitôt rendu, Valérie Pécresse a repris plusieurs de ses recommandations du président des comités de suivi licences et licences professionnelles.

Fin de la session de septembre

En première année de licence, la session de rattrapage de septembre sera remplacée par un examen au mois de juin (2009) et le contrôle continu généralisé. Conformément aux préconisations du rapport Dizambourg, les épreuves de juin sont censées permettre de donner une seconde chance aux recalés à la fin de l’année et de tester les connaissances des étudiants salariés qui auront choisi le contrôle terminal. Aujourd’hui, 60 % des universités organisent déjà leurs examens selon ce calendrier. Cette réforme devrait être mise en place pas à pas, en commençant donc par la première année de licence à la rentrée 2008, avant d’être étendue aux niveaux supérieurs.

Harmonisation des noms de diplômes

Autre recommandation adoptée : Valérie Pécresse souhaite favoriser la mobilité et la réorientation des étudiants avec "la reconnaissance automatique" par les universités d'accueil des crédits d'enseignement qu’ils auront acquis dans leur établissement d'origine. La ministre veut également diviser par deux le nombre des intitulés de diplômes. Histoire que tout le monde se comprenne...

Réactions : du chaud et du froid

Réaction épidermique de l’UNEF à la fin de la session de septembre. Le premier syndicat étudiant a dénoncé une "annonce faite sans aucune concertation" et assuré qu'il "s'opposera à toute suppression des rattrapages". Motif : "le droit à une seconde chance doit être garanti pour tous". Pour d’autres organisations, comme la FAGE (deuxième fédération étudiante), la décision de la ministre de l’Enseignement supérieur est une bonne nouvelle. Fini l’été le nez dans les bouquins… Les étudiants pourront être fixés plus tôt sur leur sort et utiliser leur temps estival pour travailler, faire un stage ou se reposer plutôt que réviser.

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