Le projet France Business School (FBS) a vécu. À quelques jours de la rentrée, Alain Normandon, directeur général de la CCI du Puy-de-Dôme, s'est vu confier par le conseil d'administration, à compter du 18 août 2014, les manettes de l'école pour "assurer la transition vers une nouvelle gouvernance", selon le porte-parole de l'école multi-campus. En effet, cet établissement né de la fusion de quatre établissements (ESC Amiens, Tours-Poitiers, Brest, Clermont-Ferrand), "n'a pas réussi à convaincre la communauté éducative. Les écoles fondatrices vont donc reprendre leur indépendance juridique, financière et sociale au 1er janvier 2015".
L'aventure FBS n'aura pas duré plus de deux ans. Le premier communiqué de presse annonçant cette fusion date de mai 2012. Et la première promotion a fait son entrée en septembre 2013. Ils étaient 850, avec pour directeur Patrick Molle, qui a quitté l'école en juillet 2014. Pêle-mêle sont pointés du doigt "la politique de prix inappropriée et dissuasive (9.000 euros par an pour le programme grande école), le retrait des banques communes d'épreuves (Ecricome et BCE), la stratégie de rupture en matière pédagogique et le rapprochement d'écoles de rang et de cultures très différents".
Les écoles devraient cependant conserver la marque FBS. Et les 498 étudiants inscrits en cette rentrée suivre les cours "normalement", avec le maintien des programmes sur chacun des campus. Alain Normandon, DG par intérim, a quatre mois pour redonner lisibilité et souffle aux quatre établissements.