Exclusif. L’ESTACA s’installe sur le plateau de Saclay à la rentrée 2014

Sylvie Lecherbonnier Publié le

Le plateau de Saclay , et son projet de campus, continue à attirer. L’ESTACA , qui se trouve à l’étroit dans ses locaux de Levallois-Perret, a décidé de s’y implanter à la rentrée 2014. L’assemblée générale des anciens élèves, à qui appartient l’établissement, a voté pour ce projet à une large majorité, hier, jeudi 23 septembre 2010.

Deux autres sites étaient en lice, Cergy-Pontoise et Le Bourget, mais « la dynamique engendrée autour du pôle de compétitivité Mov’eo et du projet d’institut d’excellence "véhicules décarbonés et communicants" a fait la différence », affirme la directrice de l’ESTACA, Pascale Ribon . Et d’ajouter : « Un choix qui nous permet de nous rapprocher à la fois de nos partenaires académiques et industriels ».

25 millions d'euros à réunir

L’école a opté pour une double implantation sur le plateau. Le siège de l’école devrait se situer sur le plateau du Moulon, non loin de Supélec, tandis qu’une partie des laboratoires de recherche et des options de dernière année serait installés à Satory, au cœur du pôle de compétitivité Mov’eo. Les localisations précises doivent faire l’objet d’une concertation avec l’établissement public Paris-Saclay.

De même, le tour de table financier n’est pas encore bouclé. 25 millions d’euros seront nécessaires. Propriétaire des locaux de Levallois-Perret, l’ESTACA devrait pouvoir apporter plus de la moitié des fonds. Elle gardera, en outre, son site de Laval.

La nécessité de s'inscrire dans un collectif

La direction de l’école attend de cette nouvelle implantation « un renforcement de la qualité de la formation de ses 1 000 élèves-ingénieurs » et ne craint pas d’être noyée dans un grand maelström. Pour Pascale Ribon, c’est une évidence : « L’industrie des transports connaît de grandes ruptures technologiques. Nous avons senti la nécessité de nous inscrire dans un collectif pour faire évoluer notre formation d’ingénieurs afin qu’elle soit en phase avec ces nouveaux besoins ». Une nouvelle dynamique à enclencher.

Sylvie Lecherbonnier | Publié le