Fin de conflit à l'université Montpellier 3 : l'antenne de Béziers préservée

Camille Stromboni Publié le
Le bras de fer s'achève. L'antenne de Béziers ne fermera pas, a annoncé la présidente de l'université de Montpellier 3, Anne Fraïsse, fin novembre 2013.

Sortie de conflit. Anne Fraïsse, à la tête de l'université Montpellier 3, a annoncé fin novembre 2013 le maintien de l'antenne universitaire de Béziers. Une décision qui met fin à plusieurs mois de tensions entre le ministère et la présidente, qui avait annoncé avec fracas qu'elle allait devoir fermer Béziers, faute de recevoir les moyens suffisants de la part de l'Etat.

Anne Fraïsse a expliqué à sa communauté que plusieurs engagements du ministère lui permettait de boucler le budget 2014 sans fermer l'antenne : une compensation partielle de l'exonération des droits d'inscription étudiants boursiers, mais également du GVT (glissement vieillesse technicité - évolution de la masse salariale en raison de la progression de carrière des fonctionnaires), sans oublier des postes supplémentaires dans le cadre des 5.000 emplois pour l'université, ainsi qu'une enveloppe majorée des crédits de mise en sécurité (voir le mail de la présidente).

"Il est important que le ministère reconnaisse les difficultés structurelles de notre établissement et nous aide à un rééquilibrage du budget indispensable au maintien de nos missions de service public de formation et de recherche", a tout de même précisé la présidente.

"Les réunions de travail entre les équipes du ministère et de l’université ont permis de construire un projet d’équilibre budgétaire qui préserve à la fois la qualité de la formation et le maintien du centre Du Guesclin à Béziers", s'est de son côté rejouie la ministre Geneviève Fioraso.

Camille Stromboni | Publié le