La ville de Berlin entend ainsi utiliser ce dispositif pour passer de 2 % d'élèves boursiers actuellement à 10 % à long terme. En contre-partie, l'État allemand attend des associations d'aide aux surdoués qu'elles s'ouvrent davantage à tous les groupes sociaux. Cependant, ce sont les universités qui décideront elles-mêmes de l'allocation de ces bourses.
Elles fixeront également les critères de performance (notes, résultats d'examen), d'investissement personnel et de talent, mais statueront aussi en fonction du curriculum vitæ de l'étudiant et de son engagement social. De même seront pris en compte des critères sociaux et d'origine (enfants de migrants par exemple). Les universités auront par ailleurs la charge de recueillir les fonds privés destinés à couvrir la moitié de ces bourses. Et c'est là que le bât blesse. Car les facs n'ont plus qu'un semestre pour lancer leur collecte auprès de la société civile.