Formation des enseignants : une nouvelle mission sur les Espé créée au Sénat

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Après le comité de suivi présidé par Daniel Filâtre, c'est une mission d'information qui a été mise en place au Sénat sur la question des Espé (écoles supérieures du professorat et de l’éducation).

Impliquée dans les débats sur la loi ESR à l'été 2013, la commission de la culture, de l'éducation et de la communication, présidée par Marie-Christine Blandin (écologiste), a annoncé, le 13 novembre 2013 avoir "constitué en son sein une mission d'information sur les écoles supérieures du professorat et de l'éducation (Espé)".

Composée de 12 membres, la mission est présidée par la sénatrice UMP Colette Mélot, tandis que le socialiste Jacques-Bernard Magner en sera le rapporteur. L'objectif : "[s'interroger] sur les conditions de mise en place des Espé", en accordant "une attention particulière aux questions de l'accréditation et du financement des nouvelles écoles, de leur intégration dans l'université et de leur collaboration avec les autres composantes universitaires, de la formation et de la diversité des intervenants, et de l'adaptation des concours à ce nouveau cadre de formation".

Proposer d'éventuelles modifications qui puissent être prises en compte dès la rentrée 2014

Un regard non institutionnel

Alors que début octobre 2013, Vincent Peillon et Geneviève Fioraso ont annoncé la création d'un comité de suivi des Espé (écoles supérieures du professorat et de l'éducation) et de la formation des enseignants, présidé par Daniel Filâtre, la mission du Sénat se veut "totalement indépendante" de celle-ci.

"Il s'agit de jeter un regard extérieur différent du regard institutionnel des recteurs, des inspections ou des universitaires, explique la commission de la culture, de l'éducation et de la communication. Seule une mission parlementaire peut juger de l'adéquation du cadre légal voté à l'été (loi de refondation de l'école et loi ESR) et des éventuelles modifications qui pourraient lui être apportées. Elle seule pourra juger du respect de la volonté du législateur dans l'application sur le terrain." La mission entend ainsi "proposer d'éventuelles modifications qui puissent être prises en compte dès la rentrée 2014".

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