« On a les enseignants-chercheurs qui sont parmi les meilleurs du monde. C’est reconnu, il y a des évaluations qui sont faites. On est dans le peloton de tête des grandes nations en matière de qualité des chercheurs et des enseignants-chercheurs », a estimé le Premier ministre François Fillon, interviewé le 22 avril 2009 sur France Inter (passage vers 6 minutes 40) .
Une intervention faite trois mois jour pour jour après le discours de Nicolas Sarkozy sur l’organisation de la recherche jugée « désastreuse » et ses résultats « médiocres ». « Et en même temps, on a une université qui décline depuis des années avec des classements internationaux qui sont mauvais et un échec des premiers cycles universitaires qui ne cesse d’augmenter », a poursuivi le locataire de Matignon.
Le décret passe en conseil des ministres
Le Premier ministre a indiqué que le décret sur le statut réformé des enseignants-chercheurs, qui reste toujours très contesté, serait présenté ce même jour en conseil des ministres, après être passé la veille au conseil d’Etat pour avis. Pour François Fillon, le mouvement de contestation dans les universités concerne « un nombre très minoritaire de sites » : « 20 ou 25 sur une centaine d’universités ». « Il faut que ce mouvement s’arrête » a-t-il intimé.
