Premières concessions du gouvernement depuis le début de la mobilisation dans les universités. François Fillon s’est engagé à ce « qu’aucune suppression d'emploi d'enseignant-chercheur" ne soit "effectuée en 2010 et 2011 ». Cette annonce fait suite à une réunion avec Valérie Pécresse et la Conférence des présidents d’université (CPU), le 25 février 2009.
Sur le décret statutaire des enseignants-chercheurs, le premier ministre demande qu’il soit réécrit « sur la base des discussions conduites par Valérie Pécresse avec les organisations concernées ».
Concernant la formation des maîtres, il demande « la mise en place d’une commission de suivi permanent de la réforme » comprenant des représentants des universités. Au ministre de l’Education nationale Xavier Darcos, le communiqué rappelle qu’il doit « renforcer l’accompagnement des enseignants au début de leur parcours professionnel, en prévoyant un temps de formation complémentaire pendant l’année de stage ».
La piste de la mise à disposition de PRAG du second degré est confirmé pour renforcer notamment l’encadrement des étudiants dans le cadre du plan licence.