Grand ménage dans les écoles d’ostéopathie

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La Commission nationale d’agrément des établissements dispensant une formation en ostéopathie a tranché cet été : sur soixante-seize dossiers déposés, c’est finalement onze écoles qui ont été agréées pour une durée de quatre ans. Toutes assurent un cursus en cinq ans et leurs diplômés sont désormais les seuls à pouvoir revendiquer le titre d’ostéopathe. Reste à régler le sort des quelque 1 700 élèves, selon l’Union nationale des étudiants en ostéopathie, aujourd’hui engagés dans une formation à l’issue de laquelle ils ne pourront exercer. Pour ces derniers, le ministère de la Santé laisse une porte ouverte, expliquant qu’il suffit que l’établissement soit agréé à la date de délivrance du diplôme. Il a, par ailleurs, demandé aux directeurs des établissements fraîchement labellisés d’accueillir, sous réserve d’évaluation de leur niveau, les étudiants en cours de formation chez leurs confrères. Une aubaine en l’absence de quotas... qui remet finalement sérieusement en cause le travail de la commission censée limiter les flux. « Nous pourrions recevoir entre 300 et 350 étudiants supplémentaires », estime ainsi Roger Caporossi, directeur de l’École supérieure d’ostéopathie. Quant aux diplômés des promotions 2007 et 2008 issus d’une école non agréée, ils pourront déposer auprès de la DRASS une autorisation d’utiliser le titre d’ostéopathe. Reste-t-il encore des mécontents ? Sans doute chez les directeurs recalés qui avaient deux mois pour déposer un recours. La commission s’est réunie les 4 et 20 septembre 2007 pour examiner les demandes gracieuses. Reste à connaître le nombre d’établissements qui seront repêchés.

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