La reprise économique est bel et bien là. Et l’entrée dans la vie active des jeunes diplômés des grandes écoles s’en trouvent facilitée. Telles sont en tout cas les conclusions convergentes des deux rapports qui viennent de tomber : la strong>22ème enquête socio-économiques des Ingénieurs et scientifique de France (CNISF) et strong>la 19ème enquête sur l’insertion des jeunes diplômés de la CGE (Conférence des grandes écoles). Néanmoins, les indicateurs restent en deçà des niveaux d’avant 2008.
Des taux d’emploi en nette progression
Selon la CGE, 68% des diplômés 2010 des grandes écoles sont en activité professionnelle au 1er janvier 2011 : 68% des ingénieurs et 72% des managers. Des chiffres en hausse de huit à neuf points par rapport à l’enquête précédente mais les promotions 2008 et 2007 atteignaient respectivement 70% et 75%. Depuis 2006, les taux d’emploi des ingénieurs et des managers ont tendance à se confondre, avec un très léger avantage aux ingénieurs.
Début 2011, 13% des jeunes diplômés sont encore en recherche d’emploi. Ils étaient 19% l’année dernière à la même époque. A l’inverse, les poursuites d’études baissent de 16% à 13% en un an. Preuve que la décision de poursuivre ou non ses études est influencée par la conjoncture économique.
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