Instituto de Empresa : d'une business school à une université pluridisciplinaire

Géraldine Dauvergne Publié le
Instituto de Empresa : d'une business school à une université pluridisciplinaire
IE University // © 

Ségovie, en Espagne : l’Instituto de Empresa (IE) University. La composante fondatrice n’est autre que l’IE Business School qui avait racheté, en janvier 2007, 80 % de la SEK University de Ségovie. La première promotion accueille aujourd’hui cinquante étudiants en architecture et quinze en communication. Santiago Iñiguez de Onzoño, président de la nouvelle institution, a l’intention d’en faire « l’un des plus prestigieux centres européens d’enseignement, sur le modèle de la réussite de l’IE Business School ». Cette récente école de management madrilène fut, en effet, très vite reconnue comme l’une des meilleures au monde, notamment à travers les rankings.

Toujours des compétences managériales

De nouveaux diplômes, bachelors et masters, sont en cours de montage pour la rentrée 2009 : business administration, droit, biologie, histoire de l’art, psychologie, management du tourisme. « De l’extérieur, ces disciplines peuvent paraître très différentes, explique Santiago Iñiguez, qui est aussi doyen de IE Business School. Mais il existe entre ces domaines des synergies. Toutes nos formations incluent des modules transversaux en management et humanités, qui sont la marque de l’Instituto de Empresa. »

Etudiants internationaux en vue

L’équipe dirigeante a transposé à l’université les recettes qui ont réussi à sa business school : l’esprit entrepreneurial, l’international, l’innovation et les humanités. Les cours sont dispensés en espagnol et en anglais. L’objectif est d’attirer, d’ici à deux ans, 80 % d’étudiants venus hors d’Espagne. L’ensemble du corps professoral de l’IE intervient à la fois dans la business school et dans les cursus de l’université de Ségovie. Comme dans la business school, chaque nouveau programme, y compris l’histoire de l’art, la biologie ou le droit, est conçu pour le marché et les affaires. « Nous souhaitons toujours former de très bons architectes, insiste Santiago Iñiguez, mais dotés de compétences managériales. »

Géraldine Dauvergne | Publié le