Alors que le Grand Emprunt a fait ressortir les problèmes de gouvernance qui entravent la mise en place du campus de Saclay, l’ancien conseiller de Matignon a six mois pour s’atteler à une lourde tâche : "finaliser [le] projet scientifique", "clarifier les besoins d’aménagement du site" et "définir une programmation des opérations compatibles avec les moyens apportés par l’Etat et les collectivités territoriales". Telles sont les missions définies dans la feuille de route rédigée par François Fillon.
Impulser une dynamique
Déplorant que "les évolutions en cours n’avancent pas au rythme escompté", le Premier ministre rappelle les "moyens considérables" débloqués pour Saclay dans le cadre de l’Opération campus et des Investissements d’avenir . Or, s’il a bénéficié d'un milliard d'euros dans le cadre du grand emprunt, le campus censé devenir la Silicon Valley française n’a pas été retenu par le jury international dans la première vague des projets présélectionnés pour les Initiatives d’excellence.
François Fillon compte donc sur Jean-Marc Monteil pour créer une dynamique et remettre Saclay sur les rangs des prétendants à la deuxième vague, à travers notamment une "simplification du paysage institutionnel" et des "partenariats fructueux avec les entreprises".
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