L’enseignement supérieur et la recherche devraient jouer un rôle important au cours du second mandat de José Luis Rodriguez Zapatero, suite à sa victoire du 9 mars 2008. Le chef du gouvernement disposera d’une marge de manœuvre suffisante pour faire passer un certain nombre de réformes. L’investissement public dans les universités devrait augmenter de 1,22 à 1,50% du PIB d’ici à la fin du mandat. Le principal parti d’opposition, le Partido popular, doute que l’exécutif puisse tenir sa parole et chiffre à 3 milliards d’euros l’investissement supplémentaire à fournir pour atteindre ce ratio. Le gouvernement rappelle qu’un accord en matière de R&D a déjà été conclu entre les présidents des communautés autonomes en janvier pour porter l’investisement de 1,3 à 2% du PIB en 2010. En Espagne, 48% des 116 000 chercheurs sont universitaires et l’université représente 28% des dépenses en R&D (11,8 milliards d’euros au total en 2008). Un système auquel le privé reproche ses faibles performances de sorte que le secrétaire d’Etat a promis que le financement s’orienterait vers les « équipes compétitives en fonction de leur excellence ». Et que la création d’entreprises sur les campus serait encouragée dans différents secteurs, les énergies renouvelables et la biomédecine entre autres.
L'Espagne va investir dans la R&D
La personnalité du jour
Jacques COMBY
Administrateur provisoire de l'université de La Réunion
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