L'Essec fait la promotion de ses chercheurs

Étienne Gless Publié le
L'Essec fait la promotion de ses chercheurs
Le campus de l'Essec à Cergy // © 
Avec sa plate-forme Essec Knowledge, la business school veut faire entendre davantage la voix de ses experts dans le débat public.

Avec Essec Knowledge, la grande école ambitionnerait-elle de concurrencer Sciences po dont nombre d'experts trustent fréquemment les plateaux télé des chaînes d'information en continu ? La business school veut en tout cas rendre accessible à un public plus large l'expertise de ses enseignants-chercheurs et valoriser ces derniers à travers cette plate-forme.

Fabrice Cavarretta, qui enseigne l’entrepreneuriat et le leadership, y décortique ainsi l'apport de trois films hollywoodiens sur le leadership déçu ("Blue Jasmine" de Woody Allen), les utilisateurs innovateurs ("Dallas Buyers Club" de Jacques Vallée) ou l'intelligence artificielle ("Her" de Spike Jonze). Ingrid Nappi-Choulet, titulaire de la chaire immobilier et développement durable, intervient, elle, sur les enjeux du grand Paris. Articles, vidéo, podcasts, ebooks... Les contributions des enseignants-chercheurs jouent sur des formats accrocheurs.

"L'Essec est dans une logique de promotion de son expertise. Nous avons une réserve de contenus de savoirs qui a vocation à éclairer le débat public dans des domaines comme l'économie, la finance, le leadership ou la stratégie", explique Radu Vranceanu, directeur de la recherche à l'Essec qui pilote le projet. Comme une entreprise valorise ses produits, l'Essec entend communiquer via les savoirs qu'elle produit.

Lancée en juillet 2012, la plate-forme était restée au stade embryonnaire et était disponible uniquement en anglais, la langue de la recherche. "La plate-forme Essec Knowledge refondue sera plus dynamique, plus ouverte et bilingue", avait annoncé Jean-Michel Blanquer en présentant en février dernier son projet stratégique (Essec 3i). C'est chose faite depuis juin.

Lacommunication scientifique en vogue
L'Essec n'est pas la seule à promouvoir plus largement ses chercheurs. Les universités Lyon 1, Toulouse 1, Nantes, Lorraine, l'université européenne de Bretagne mais aussi le CNRS et l'INSERM ont lancé leur média.

 

Étienne Gless | Publié le