
Un point de plus. Comme l'an passé, le taux d'insertion des diplômés de master poursuit sa très légère progression, selon l'enquête annuelle du service statistique du ministère de l'Enseignement supérieur. Au 31 décembre 2016, après trente mois de vie active, 91 % des diplômés de 2014 sur le marché du travail occupent un emploi contre 90 % des diplômés de 2013 et 89 % pour les promotions de 2012.
Des conditions d'insertion stables
Des nuances s'observent selon les cursus. Hors master de l'enseignement, le taux d'insertion professionnelle reste le plus élevé en "droit, économie, gestion" (93 %, + 1 point) et en "sciences, technologies, santé" (91 %, + 1 point), quand il avoisine les 87 % en SHS (sciences humaines et sociales) et en LLA (lettres, langues, arts).
Selon cette enquête, les conditions d'insertion restent stables par rapport à la promotion précédente. Dix-huit mois après l'obtention d'un master, le taux d'emploi à temps plein des diplômés s'élève à 92 % et passe à 94 % au bout de trente mois. Une progression quasi similaire pour le niveau cadre et professions intermédiaires, où il augmente de 82 % à 85 %. C'est le taux d'emploi stable qui enregistre l'évolution la plus importante dans cet intervalle, de 60 % à 73 %.
Comme l'année précédente, les conditions d'emploi restent très disparates selon le domaine disciplinaire d'obtention du master, notamment pour les emplois de catégorie cadre ou professions intermédiaires : 70 % en LLA, contre 94 % en STS (sciences, technologie, santé). En revanche, ces différences sont moins fortes pour le taux d'emploi à temps plein (85 % en SHS, contre 96 % en STS).
C'est le secteur privé qui accueille plus de 80 % des diplômés en droit et sciences quand le secteur public et associatif embauchent plus d'un diplômé de lettres sur trois et la moitié des diplômés de SHS.
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