L’ISC Paris propose un "pacte d'employabilité" à ses étudiants

Oriane Raffin Publié le
L’ISC Paris propose un "pacte d'employabilité" à ses étudiants
L'ISC Paris repense son programme école pour préparer au mieux l'avenir de ses étudiants. // ©  R-P RIBIERE
Passée la gestion de la crise sanitaire du Covid-19, l’école de commerce basée à Paris et à Orléans prépare sa rentrée de septembre. Au travers d'une réforme de son programme grande école, elle entend préparer au mieux ses étudiants aux défis à venir sur le marché du travail, fortement perturbé par la crise économique et sociale.

Une fin d’année très particulière pour tous les établissements d’enseignement supérieur. A l’ISC Paris, à l’heure du bilan de fin d’année, on se projette également sur les défis à venir. L’école de commerce compte capitaliser sur l’expérience acquise pendant le confinement, durant lequel 697 séances de cours ont été assurées à distance, mobilisant la quasi-totalité des effectifs en télétravail. L’enjeu : mettre en place une rentrée sans doute encore bouleversée par la crise sanitaire et préparer au mieux les étudiants à un monde en crise.

L'engagement de renforcer l'employabilité

Pour se faire, l’ISC a retravaillé son offre pédagogique pour la rentrée prochaine, avec une réforme du programme Grande école et le déploiement d’un "pacte d’employabilité". "On a la conviction que la crise sanitaire et sociale va amorcer un bouleversement profond. On doit être capable de s’adapter pour armer nos futurs diplômés", explique Julia Guinchard-Nascimento, directrice des graduate programmes (PGE et MSc) qui craint "de vraies difficultés pour trouver un job".

L'école parisienne promet ainsi davantage de modularité dans les parcours des apprenants, qui pourront composer leurs semestres et les enseignements en fonction de leurs projets professionnels. Autre axe d’évolution : renforcer la place d’une pédagogie tournée vers l’action learning, où les étudiants "apprennent en faisant". Sur le contenu des enseignements : le digital et l’éthique intègrent de façon transverse les programmes, avec des modules et des thématiques en lien avec les spécialisations.

Enfin, les soft skills et la relation à l’entreprise vont être renforcées, toujours dans l’objectif de renforcer l’employabilité des étudiants. A noter la mise en place d’un "passeport entrepreneurial" en complément des passeports professionnel et international déjà existants. Les étudiants devront s’investir dans des projets d’entreprise étudiante et obtenir au moins 10 crédits ECTS, dans le cadre d’un peer assessment, une évaluation par les personnes avec lesquelles ils évoluent.

Obtenir de nouvelles accréditations

Si l’école a progressé dans les classements, elle ne compte pas s’arrêter là. “Ce qui est important pour nous, c’est de poursuivre cette dynamique”, insiste Jean-Christophe Hauguel, directeur général de l'école, qui a pris ses fonctions en septembre dernier. L’ISC Paris travaille notamment sur l’obtention de nouvelles accréditations internationales (BGA et BSIS) et nationales, avec entre autres, l’obtention du grade de licence pour le bachelor, visé pour septembre 2021.

Ces nouveautés seront mises en place dès la rentrée. Cette dernière devrait s’effectuer sur la deuxième quinzaine de septembre, suivant les cursus, et se déroulera à 50% en ligne, 50% en présentiel, avec une adaptabilité, en particulier pour les étudiants étrangers qui pourraient être bloqués par la situation sanitaire.


Contexte inédit pour le recrutement des nouveaux étudiants
La communication auprès des futurs étudiants s’effectue aussi dans un cadre inédit, en l’absence de journées portes ouvertes ou de salons physiques. "Dans le contexte actuel, une de nos préoccupations c’est le recrutement des nouvelles promotions", confirme Jean-Christophe Hauguel.
L’école a donc fait le choix de miser sur l’e-promotion, à grand renfort de formats innovants. Près de 27 webinars et séances de coaching pour préparer sa candidature ont été proposés, 36 masterclasses de contenus (pour réviser le concours en culture générale et mathématiques), des témoignages vidéos, un e-forum entreprises stages et alternance et même une émission quotidienne sur Facebook, "Ça part en live", jusqu’au 31 juillet.

Oriane Raffin | Publié le