La Fage a fait sa rentrée

Maud Vincent Publié le
La Fage a fait sa rentrée
Orlane François a succédé à Jimmy Losfeld à la tête de l'organisation étudiante. // ©  Fage
Premier bilan de Parcoursup, évolution des politiques de sites, réforme des aides sociales étudiantes… La nouvelle présidente, Orlane François, a fixé les priorités de l'organisation étudiante.

Pendant quatre jours, du 27 au 30 septembre 2018, près de 300 militants de La Fage se sont réunis pour leur 29e congrès national. L'occasion de tirer les premiers enseignements de Parcoursup, en présence de la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal. La première organisation étudiante de France a élu sa présidente, Orlane François. Elle succède à Jimmy Losfeld.

Avec sa liste "Rassemblons la jeunesse, portons l’avenir", la nouvelle présidente a fixé les trois priorités de l’organisation pour 2019. Tout d'abord l’évolution des politiques de sites de l’enseignement supérieur, notamment dans le cadre des ordonnances en projet.

Sur ce point précis, le syndicat ne compte pas déroger de sa ligne, explique-t-il dans un communiqué de presse : "Attachée à un enseignement supérieur ouvert à toutes et à tous et à une gouvernance collégiale où les étudiants doivent avoir une place principale, la Fage ne pourra accepter ces projets visant à renforcer un enseignement supérieur à deux vitesses".

Autre sujet au cœur des préoccupations de la Fage : la bataille contre la précarité étudiante. Si la réforme des aides sociales étudiantes a été annoncée dans le Plan étudiants en octobre 2017, aucune concertation n’a encore eu lieu. Pour l’heure, l’organisation s’en tient aux derniers faits : "Le plan pauvreté présenté le 13 septembre dernier par le président de la République, Emmanuel Macron, ne comporte pas de mesures ambitieuses pour lutter contre le fléau de la précarité étudiante, excepté l’élargissement de la Garantie Jeune."

Enfin, les élections européennes de 2019 seront l’occasion pour la Fage de faire valoir ses valeurs politiques qu’elle définit comme "humanistes, républicaines et européennes", et qu’elle met au service d’un projet : combattre l’abstentionnisme et la montée du populisme.

Maud Vincent | Publié le