L’appel à la grève dans le second degré du 18 mars 2008 a été suivi, selon les sources, par le quart ou plus de la moitié des enseignants des collèges et lycées. Ainsi le ministère a fait état de 25,42% de grévistes dans les collèges, 19,45% en lycées professionnels et 23,43% en lycées généraux et technologiques. Le premier syndicat de l’enseignement secondaire, le Snes-FSU a pour sa part estimé le taux de grévistes moyen à 55% avec des pointes à 80 voire 90% dans certains établissements de la région parisienne. Ce sont, semble-t-il, les 11 00 suppressions de postes prévues à la rentrée 2008 dans le secondaire qui ont le plus mobilisé les enseignants. La grève du 18 mars recouvrait cependant d’autres mots d’ordre comme le refus du bac pro en trois ans, ou la dénonciation de l’autonomie des établissements et des préconisations du rapport Pochard sur la condition enseignante. Lancé par les syndicats de la FSU du second degré, FO, la CGT et Sud, l’appel à la grève n’a pas été suivi par les deux autres grandes fédérations de l’éducation nationale, à savoir l’Unsa-Education et le Sgen-CFDT.
La grève dans le second degré a été bien suivie
La personnalité du jour
Christophe Clément
Président de l’université de Reims Champagne-Ardenne
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