"Vous avez remarqué, et nous avons tous remarqué si nous avons des adolescents dans notre entourage, que c’est la semaine du baccalauréat. Et vous avez également noté, Louise, la semaine dernière en le recevant, que Michel Fize venait d’écrire un nouveau livre intitulé sobrement Le bac inutile (1). Régulièrement, tel un marronnier, la question de l’opportunité du baccalauréat est posée. Faut-il le supprimer, le réformer ? Faut-il plus de contrôle continu ? Faut-il continuer à le considérer comme un rite de passage ?
Il faut dire qu’il n’est sans doute pas inutile de réfléchir à une institution dans l’institution scolaire, une institution dans la société toute entière, qui date de Napoléon, c’est-à-dire de deux siècles. Ce qu’on a sans doute oublié, ce qu’on a davantage à l’esprit quand on est parent, c’est que le baccalauréat a été institué en tant que grade universitaire. Il s’agissait d’un examen qui permettait l’ouverture aux études universitaires."
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