Université : la hausse du point d'indice des fonctionnaires sera financée par l'État

Aurore Abdoul-Maninroudine Publié le
Université : la hausse du point d'indice des fonctionnaires sera financée par l'État
L'augmentation du point d'indice des fonctionnaires des universités sera prise en charge par l'État et non par les universités. // ©  Camille Stromboni
Le ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche financera l'augmentation, en 2016, du point d'indice des fonctionnaires des universités. La mise en œuvre technique de cette mesure reste toutefois à définir.

Le ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche financera l'augmentation, en 2016, du point d'indice des fonctionnaires des universités. C'est ce qui a été annoncé, lors de la conférence des recteurs, lundi 11 juillet 2016, selon des informations recueillies par EducPros.

Le ministère répond ainsi à une demande des présidents d'université. Réagissant à l'annonce, jeudi 7 juillet 2016, de l'augmentation du budget 2017 de l'enseignement supérieur et de la recherche de 850 millions d'euros, la CPU (Conférence des présidents d'université) a rappelé que cela ne réglait pas "le problème de déficit de financement des universités pour 2016, en ce qui concerne l'augmentation du point d'indice et le PPCR (parcours professionnel, carrières et rémunérations)". Si ce déficit est estimé par la Conférence à "35 millions d'euros", le ministère n'a, pour l'instant, communiqué aucun chiffre.

Le gouvernement a annoncé, le 17 mars dernier, que le point d'indice des fonctionnaires augmenterait de 1,2 %. Une hausse mise en œuvre en deux temps, avec une première revalorisation de 0,6 %, au 1er juillet 2016, grevant d'autant les budgets 2016 des universités, puis une seconde revalorisation de 0,6 %,  au 1er février 2017. Ce sera donc l'État qui prendra en charge cette dépense et non les universités. D'où va venir l'argent ? Quand va-t-il être transféré aux universités ? Ces questions restent, pour le moment, en suspens.

Aurore Abdoul-Maninroudine | Publié le